Hormis la formation de Jurgen Klinsmann qui n'a pas trouvé beaucoup de difficultés pour battre tous ses adversaires avec l'art et la manière, les autres équipes ont été loin de leur niveau. Après 18 jours de compétition au premier tour et en huitièmes de finale, et après 56 matchs joués, le Mondial Allemagne 2006 prend aujourd'hui et prendra demain une pause. Le premier constat tiré est que 24 équipes, parmi les 32 qualifiées, se sont donné rendez-vous à l'aéroport pour prendre le vol à destination de leurs pays respectifs. Jusque-là, la loi «Coupe du monde pour les grands» est totalement respectée. Car aucune grande équipe n'a été éliminée, à l'exception, si on le considère ainsi, de l'équipe tchèque qui a été éliminée lors du premier tour, par l'étalon noir ghanéen. Sinon, toutes les grosses pointures du football mondial ont su passer ces épreuves sans faute. Comme à chaque Mondial, les équipes du Vieux Continent ont eu la part du lion en termes de qualification. Lors du premier tour, on a assisté à la qualification de 10 équipes européennes et ce, avant que quatre équipes ne quittent cette compétition. Ainsi, lors du prochain tour des quarts de finale, six équipes nationales vont représenter la région d'Europe. S'agissant du niveau général de cette compétition, le premier constat à faire est que ces mêmes grandes équipes qualifiées jusque-là, n'ont pas montré grand-chose. Certes, en général, le niveau a été élevé, mais n'a pas été à la hauteur des attentes des observateurs. Autrement dit, les équipes données, par les connaisseurs du football, comme favorites, n'ont pas sorti le grand jeu. Hormis la formation de Jurgen Klinsmann qui n'a pas trouvé beaucoup de difficultés pour battre tous ses adversaires avec l'art et la manière, les autres équipes ont été loin de leur niveau. Prenons, à titre d'exemple, le champion du monde en titre, le Brésil. En dépit des victoires remportées, cette fameuse équipe n'a pas convaincu même ses supporteurs. Car, faut-il le reconnaître, hormis la bonne prestation livrée face au Japon, le Brésil a produit un jeu juste moyen dans les premières rencontres jouées respectivement face à la Croatie et l'Australie. Idem pour la sélection italienne, qui s'est qualifiée dans la douleur avant-hier aux quarts de finale face à l'Australie. N'était le fameux penalty accordé par l'arbitre espagnol à la 93e minute, qui a donné l'avantage aux camarades de Totti, la Squadra azzurra (équipe nationale italienne) aurait disputé les prolongations face à la modeste équipe australienne. L'autre grande équipe qui n'a pas montré son visage habituel est bel et bien cette formation anglaise. Les Beckham, Gerrard, Rooney et Lampard ont, eux aussi, été loin de leur top niveau. Outre les grandes équipes, les stars du football mondial ont déçu leurs fans. Les Zidane, Ronaldinho, Beckham, Ronaldo, ont «perdu» leur touche. Tout le monde s'attendait à ce que ces stars réalisent avec le ballon des exploits techniques. Côté arbitrage. Un bon nombre des referees, a été sévèrement critiqué. Et ce, aussi bien par les équipes et leurs supporteurs que par les hauts responsables du football. Le premier qui a soulevé cette question n'est autre que le président du comité d'organisation du Mondial, M.Franz Beckenbauer. Ce dernier accuse les arbitres de ne pas pouvoir maîtriser totalement leurs matchs. Dans sa déclaration à la deuxième chaîne TV allemande, l'ex-vedette des Allemands a, notamment, critiqué l'arbitre russe, Ivanov, sur le nombre de cartons distribués, lors du match Pays-Bas-Portugal. Aussi, Franz Beckenbauer a porté le même jugement sur le penalty qui a été attribué par l'arbitre espagnol Luis Medina, au profit des Italiens avant-hier. L'autre fait qui mérite d'être soulevé durant cette compétition est, sans doute, le record des buts marqués par le Brésilien Ronaldo. En effet, en inscrivant deux buts face au Japon, le buteur brésilien Ronaldo a rejoint l'Allemand Gerd Mûller, en tant que meilleur buteur dans l'histoire de la Coupe du monde, avec 14 buts pour chacun.