Le prochain champion du monde ne peut être que de la zone du Vieux continent. Le Mondial Allemand 2006 touche à sa fin. Il ne reste que trois matches pour connaître l'heureux champion du monde de cette édition. Comme nous l'avions souligné dans nos précédentes éditions, les pays européens ont dominé cette compétition en termes de qualification. Ils étaient dix pays qualifiés aux huitièmes de finale, avant que quatre ne quittent la compétition. Donc six nations européennes ont animé cette première tranche du deuxième tour, il s'agit de l'Allemagne, l'Italie, la France, l'Angleterre, l'Ukraine et l'Espagne. Cette dernière quitte la compétition, après avoir été battue par les coéquipiers de Zizou sur le score de 3 à 1. L'Angleterre et l'Ukraine lui emboîtent le pas en quart de finale. La première équipe fut éliminée par le Portugal, tandis que les Européens de l'Est ont été éliminés par l'Italie. Pour ce denier carré, les quatre pays qualifiés vont tous représenter le Vieux continent. Ce qui veut dire que le prochain champion du monde ne sera qu'Européen. Ainsi, pour la première fois, depuis 24 ans, les demi-finales de la Coupe du monde seront animées par quatre équipes du Vieux continent. Car, la dernière fois où les demi-finales ont été animées par des équipes européennes remonte au Mondial 1982 en Espagne (Pologne, Allemagne, France, et Italie vainqueur). Le hasard veut que trois des équipes citées ci-dessus (sauf Pologne) soient invitées aussi lors de ce Mondial. En outre, les équipes qualifiées ont connu des hauts et des bas lors des matches disputés jusque-là. Commençant par le pays organisateur. les gars de l'entraîneur Klinsmann ont montré leur puissance d'une étape à une autre. Face au Costa Rica, les Klose, Podolski ont fait l'essentiel en remportant les trois points de la partie. Mais ce jour-là, la défense a montré quelques lacunes. Depuis, les Allemands ont beaucoup amélioré leur manière de jouer. On a dû remarquer la bonne organisation du jeu et une parfaite cohésion entre les trois lignes. Cela, grâce aussi à la présence dans cet effectif d'un joueur qui répond au nom de Ballack. Ce dernier est d'un grand apport dans l'équipe vu le grand rôle qu'il joue dans l'animation de jeu. Encore, il ne se contente pas seulement d'animer le jeu, mais il se démène dans l'entre-jeu en portant son soutien à ses coéquipiers de la défense. Cela a permis à ses coéquipiers de trouver de nouvelles ressources. La Nationalmannschaft a montré son désir de se produire le 9 juillet sur la pelouse de l'Olympiastadion. Contrairement aux Allemands, leur adversaire italien n'est pas entré en force dans ce Mondial. Les protégés de Lippi Marchillo n'ont pas montré ce qu'on attendait d'eux. La prestation des Italiens n'a pas été à la hauteur des attentes des observateurs. Hormis le match contre la Tchèquie, Totti and co, sont passés à côté de la plaque dans le reste de la compétition. Le seul point fort de la Squadra Azzura est sa muraille défensive. La cage du gardien Buffon n'a été secouée qu'une seule fois face aux Etats-Unis (défenseur qui a marqué contre sa cage). C'est ce qui fait la force de cette équipe. D'ailleurs, c'est à partir de cette défense que le jeu italien se construit. Aussi, l'Italie n'a pas croisé sur son chemin des équipes de grosse cylindrée. Grâce à la riche expérience qu'elle a acquise dans ses nombreuses participations aux compétitions internationales, l'Italie a pu prendre le dessus sur ses adversaires, lesquels sont à la conquête d'un nom. Jetant un coup d'oeil sur ses différentes rencontres officielles, on remarque qu'elle fait toujours des débuts timides mais termine par jouer les premiers tours. Face au pays organisateur, la tâche sera vraiment difficile. Ce dernier va jouer sur son sol et sera aussi soutenu par son large public. Le Portugal, quant à lui, n'avait plus connu de demi-finale depuis 1966. Mais cette fois, les coéquipiers du capitaine Figo ont montré qu'ils possèdent une équipe qui aura son mot à dire dans ce Mondial. Effectivement, jusque-là on a réussi à éliminer deux adversaires de renommée, à savoir les Pays-Bas et l'Angleterre. Un cachet particulier caractérise le jeu de cette équipe. Et ce, grâce à la touche brésilienne de son entraîneur Scolari. Profitant de l'expérience et du savoir-faire de celui-ci, les Portugais ne cessent de monter en puissance lors des différentes compétitions internationales. Aussi, bon nombre de ses joueurs jouent dans des championnats de très haut niveau. La dernière équipe qui a montré deux visages contradictoires est l'équipe de France. Tout le monde s'attendait à ce que Zidane prenne sa retraite lors du premier tour. Cela n'a pas été le cas. Après avoir assuré la qualification aux huitièmes de finale lors du dernier match joué contre le Togo, les Bleus ont dévoilé un autre visage avec une défense très bien organisée et un jeu animé par un certain Zizou. Ce dernier a montré qu'il n'est pas fini et il peut donner le meilleur de lui-même. Face à l'Espagne comme face au Brésil, la France a redoré son blason grâce à Zidane. Enfin, Dame coupe a choisi de rester dans le Vieux continent cette fois-ci, mais dans quel pays plus exactement? La réponse se précisera à partir de ce soir et demain lorsque deux pays seront éliminés.