Elle se chargera de la sécurisation des aires annexes et des espaces de loisirs. Des brigades de gendarmerie sont actuellement en formation ciblée édictée par le département des Travaux publics pour les besoins de l'utilisation et de l'exploitation de l'autoroute est-ouest. C'est le premier responsable du secteur des infrastructures de base, M.Amar Ghoul qui a fait part de cette information en marge de la journée d'étude tenue hier à l'hôtel Mouflon d'Or à Alger, consacrée au thème des «additifs d'amélioration des performances des enrobés bitumineux et des bétons en ciment». Interrogé par L'Expression au sujet de la sécurisation du projet de l'autoroute Est-Ouest, en chantier depuis le 15 juin dernier, le ministre des Travaux publics, quoique très évasif, s'est contenté de répondre que cette mission est du ressort de l'Agence nationale des autoroutes (ANA), en sa qualité de maître d'ouvrage de la construction de cette infrastructure grandiose. Néanmoins, et une fois que le projet de l'autoroute aboutira au terme de sa réalisation, ce qui sera chose faite en un délai d'une quarantaine de mois, les missions de son exploitation et de son utilisation seront confiées aux éléments de la Gendarmerie nationale, précise à ce sujet le ministre des Travaux publics. Ainsi, et à se fier aux propos de M.Ghoul, ce sont les gendarmes qui se chargeront de la gestion des aires annexes et des espaces de loisirs qui seront au nombre d'une centaine à embellir les abords de l'autoroute Est-Ouest, une fois que celle-ci sera opérationnelle. D'autres sources proches du ministère des Travaux publics feront savoir, quant à elles, que c'est également les mêmes éléments de la gendarmerie dont la formation ne devrait pas s'étaler au-delà de six mois qui se chargeront aussi du bon déroulement de l'opération de péage qui sera de mise dès que l'exploitation de l'autoroute est-ouest sera effective. D'autre part, le ministre des Travaux publics a de nouveau confirmé que la réception de quelque 300 km du tronçon centre de l'autoroute est-ouest, s'étalant de Bordj Bou Arréridj jusqu'à la limite de Chlef en passant par les wilayas de Bouira, Alger, Blida et Ain Defla se fera au courant de l'année prochaine. Confiés à une pléiade d'entreprises publiques et privées, les travaux de ce tronçon ont été entamés, pour rappel, au courant de l'année 2004. Ces mêmes travaux incluent la réalisation d'une multitude d'ouvrages d'art notamment l'immense viaduc de Oued Rekham qui se réalise à Bouira et qui est considéré de par son envergure comme étant le plus grand ouvrage de tout le continent africain. Sur un autre volet, et pour revenir à la journée d'étude tenue hier au sujet de l'utilisation des additifs d'amélioration des performances des enrobés bitumineux et des bétons en ciment, le ministre des Travaux publics notera que l'objectif de cette manifestation est d'aboutir à la «découverte de matériaux intelligents parmi la recette des adjuvants induits des produits bitumineux et des bétons en ciment à même d'assurer la longévité des infrastructures de base et de garantir leur résistance face aux risques d'érosion de tout genre». Autrement dit, le département des Travaux publics est à la recherche d'une nouvelle technique à mettre en application pour parer les risques de fissuration des ouvrages d'art, des routes et des autoroutes ainsi que des plates-formes maritimes et aéroportuaires. Notons enfin qu'un total de 27 techniques innovées dans le domaine des travaux publics sont déjà mises en application au sens de la tutelle que dirige M.Amar Ghoul.