Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a fait du parachèvement de l'édifice institutionnel sa priorité dès l'entame de son mandat présidentiel. Ce défi a bel et bien été relevé, à travers la réalisation, en son temps du processus électoral, dans le cadre de la légalité constitutionnelle et de la légitimité. Cette gageure était caractérisée par un contexte très particulier qui a vu le pays vivre une situation des plus délicates et sensibles dans son histoire politique. Maintenant que ce défi a été relevé, le président s'attelle à mener le challenge économique et social a été entamé sous son angle législatif, en premier lieu, pour permettre à l'appareil économique de sortir de sa léthargie et de sa spirale, en optant pour la révision des lois inhérentes à ce domaine stratégique, à l'image de la loi sur l'investissement afin de libérer l'économie du poids de la bureaucratie ambiante et des blocages répétitifs. Le volet social est l'un des chantiers sensibles que le président de la République, Abdelmadjid Tebboune est déterminé à entamer, en recourant à des mesures courageuses en matière de révision des salaires et de mise en place d'une allocation chômage à l'adresse des jeunes et d'autres mesures qui s'inscrivent dans la perspective du maintien du caractère social de l'Etat algérien. Les dernières augmentations des salaires et la décision de faire baisser l'impôt sur le revenu global (IRG) pour les salariés, sont autant de mesures qui renseignent sur la volonté du président de la République d'aller de l'avant en matière de soutien aux citoyens lambda. Les dernières mesures prises, en optant pour d'autres décisions d'augmentations des salaires des travailleurs et ceux des retraités et des jeunes concernés par l'allocation chômage, montrent, on ne peut plus clairement, que la démarche de Tebboune vise à allier l'efficacité économique afin d'assurer le développement durable du pays et l'attachement aux valeurs de l'Etat algérien, qui reposent sur les principe de l'Etat social. L'étape actuelle se dessine comme une étape économique et sociale par excellence. D'où la détermination du président de la République de faire de 2023 une année de développement et de la croissance économique. Les lois adoptées par les deux chambres du Parlement, inhérentes au domaine économique, telles que la loi sur l'investissement, devraient constituer la pierre angulaire des réformes et des changements qui vont affecter la sphère économique afin qu'elle puisse se libérer du poids de la rente et de la régression. L'Etat national ne peut être consolidé sans l'apport d'une approche économique et sociale dont les fondement doivent s'inspirer des valeurs fondatrices dudit Etat. L'effort de renouveau économique et de redressement doivent s'arc-bouter sur le principe de l'efficacité, du pragmatisme et du réalisme politique. C'est cette démarche qui pourrait rompre avec les anciennes pratiques économiques et politiques qui ont failli plonger le pays dans une banqueroute et une dislocation certaines.