Annoncée par le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, lors de son discours à l'occasion de la Fête de l'indépendance et de la jeunesse, devant les députés de l'Assemblée populaire nationale, la révision de la Constitution est devenue une réalité après de longs mois de rumeurs. Elle est même une priorité du nouveau chef de l'Exécutif, qui n'a jamais caché son attachement à une révision constitutionnelle. Souhaitée également avant la fin de l'année, cette révision connaît désormais son branle-bas de combat allant dans le sens de sa concrétisation. Hier à Béjaïa, une commission de soutien au projet de révision constitutionnelle a été installée. Dans un communiqué qui nous a été transmis, cette commission affirme «son soutien absolu à ce projet qui donnera un nouveau souffle à son système politique et permettra une stabilité de ses institutions constitutionnelles». Pour cette commission, «le projet de révision de la Constitution se tiendra par un avenir radieux pour la société mais aussi l'instauration de la réconciliation nationale». Dans le même communiqué, la commission de soutien au projet référendaire soutient que «l'Algérie doit rendre le sourire aux futures générations» et que pour le faire, «elle doit changer les mentalités avec une volonté de renouveau et d'orientation de la vision». «On ne révise pas pour réviser, mais pour mieux respecter la Constitution et les lois de la République pour mieux réhabiliter l'autorité de l'Etat et de ses institutions», estiment les rédacteurs qui pensent que «plus que tout cela, il s'agit de pousser le pays vers la stabilité après des années de douleurs et de peine». Cette commission comprend majoritairement des militants du Front de libération nationale. Le bureau de quinze membres est présidé par le maire actuel de la ville, en l'occurrence M.Bouaoudia Abdelhafid, et reste ouverte à toutes les sensibilités, pourvu que celles-ci soient en accord avec les objectifs de la commission, à savoir le soutien au projet de la révision de la Constitution.