Le Parlement arabe a salué la constitution d'une commission ministérielle arabe présidée par l'Algérie, en faveur de la reconnaissance internationale de l'Etat palestinien et son admission aux Nations unies en qualité de membre à part entière. Cette position a été exprimée lors de la séance de clôture de la session du troisième chapitre législatif du Parlement arabe, lors de laquelle a été approuvé le projet de résolution de la commission de Palestine (sur l'évolution de la cause et la situation dans les territoires occupés), en vue de soutenir l'admission de la Palestine en qualité de membre à part entière aux Nations unies, en concrétisation de la volonté onusienne en faveur du droit palestinien à l'autodétermination. Le Parlement arabe a également salué la décision du 31e Sommet arabe d'Alger «portant mise en place de mécanismes exécutifs sur la protection d'El Qods», appelant les pays arabes à exprimer leur soutien envers El Qods, car étant «une responsabilité arabe et musulmane commune». Le Parlement arabe s'est félicité de l'effort arabe pour réaliser la réconciliation nationale palestinienne, saluant le rôle de l'Algérie sous la direction du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, à travers «la Déclaration d'Alger» d'unification des rangs palestiniens. Il a exhorté, à ce propos, l'ensemble des factions palestiniennes à œuvrer en faveur de l'unification du peuple et de l'indépendance, et contre la division et le désaccord. Le Parlement arabe a appelé au soutien de l'approche palestinienne présentée par le président Mahmoud Abbas au Conseil de sécurité, puis à l'AG de l'ONU, une approche basée sur l'organisation d'une conférence internationale sur la paix sous l'égide de l'ONU avec la participation du quartette et d'autres pays arabes influents. L'initiative arabe de paix «exprime la position arabe, à même de réaliser la paix et d'instaurer la sécurité dans la région», soulignant l'impératif de «l'appliquer à la lettre, car faisant partie de la volonté et de la légalité internationales conformément à la résolution 1397». Dans le même sillage, le Parlement arabe a mis l'accent sur la nécessité de «mobiliser les moyens nécessaires pour le parachèvement des investigations de la Cour pénale internationale concernant les crimes de guerre et les crimes contre l'humanité commis par l'occupant dans les territoires palestiniens, dans l'objectif de protéger le peuple palestinien». Plaidant pour «une action immédiate et sérieuse pour la levée de l'embargo imposé à la bande de Ghaza depuis des années, le Parlement arabe a appelé l'ONU à s'employer pour «mettre fin au pillage des terres et les restrictions au mouvement par l'occupation en Cisjordanie, à El-Qods, à El Khalil, à Naplouse, à Jenin, et dans camps et les autres localités palestiniennes». Par ailleurs, cent quatre-vingt-dix-huit organisations palestiniennes et internationales ont demandé au procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, et à la présidente de l'Assemblée des Etats parties à la Cour pénale internationale, Silvia Fernandez de Gourmendi, d'enquêter sur les crimes de guerre commis par l'entité sioniste contre la société civile et le peuple palestinien. Dans un mémorandum soumis à la Cour pénale internationale, les organisations ont appelé à la condamnation publique de la classification par l'entité sioniste des organisations de la société civile palestinienne comme «terroristes», ainsi qu'à demander à l'entité sioniste de revenir sur sa décision, selon l'agence de presse Wafa qui rapporte l'information. De plus, les organisations ont exigé que les crimes commis par les forces de l'occupation sionistes lors de leur attaque militaire injustifiée contre la bande de Ghaza en août 2022 «soient inclus dans l'enquête en cours sur la situation en Palestine». Elles ont, en outre, souligné la nécessité d'accélérer l'enquête sur la situation en Palestine, d'inclure les crimes contre l'humanité tels que l'apartheid et la persécution, ainsi que de publier des déclarations proactives pour empêcher les pratiques des sionistes susceptibles de contribuer à la poursuite des crimes contre l'humanité et des crimes de guerre, soulignant que «tous les crimes commis en Palestine, y compris l'entrave du travail des organisations palestiniennes, doivent faire l'objet d'une enquête, conformément à l'article 9 du Statut de Rome». Enfin, elles ont demandé que «des mesures appropriées soient prises, dans le cadre de l'exercice de la compétence de la Cour pénale internationale en vertu du ''Statut de Rome'', pour prévenir et dissuader les pratiques d'apartheid et empêcher les forces d'occupation de commettre de nouveaux crimes de guerre et crimes contre l'humanité contre le peuple palestinien ».