Ce contrôle est loin de couvrir un nombre suffisant de véhicules de tourisme. Le deuxième Salon international du contrôle technique automobile et de la prévention routière (Sicta 2006) élira bientôt stand à la Safex (Société algérienne des foires et exportations). Cette deuxième édition qui intervient après celle, récente, de 2005, revêtira un cachet éminemment professionnel, apprend-on de la part de M.Ouchaoua Rabah, coordinateur et chargé de la communication du salon. Un salon qui charrie donc d'énormes possibilités d'investissement, vu que notre pays qui s'ouvre au monde et qui connaît un boom automobile sans précédent, est plus que jamais demandeur d'un savoir-faire et d'une technologie qui soient au diapason des normes et standards internationaux et surtout qui garantissent la sécurité des usagers de la route. Sont donc concernés par cet événement qui aura lieu dès l'automne prochain à Alger, tous les concessionnaires et autres professionnels de la sécurité et de la prévention routières. D'autant que parmi les objectifs du salon figurent la promotion des moyens de sécurité et de prévention, le partenariat, la vulgarisation du contrôle technique automobile, la création d'une synergie de lutte contre le fléau des accidents de la route, la lutte contre la contrefaçon, l'échange de technologies nouvelles et la création d'opportunités d'affaires. Rappelons que cette manifestation est parrainée par le ministère des Transports. Cet événement prochain a donc été annoncé hier, à la faveur d'une conférence de presse tenue à la Maison de la presse Tahar Djaout, Alger, et où les spécialistes algériens du contrôle technique automobile ont fait savoir que le parc automobile national est loin d'être suffisamment contrôlé. Ainsi, l'on apprend que si ce contrôle est systématiquement appliqué aux poids lourds, il est loin de couvrir un nombre suffisant de véhicules de tourisme. De fait, l'on apprend que sur un total recensé de 870.000 véhicules de +20 ans, seuls quelque 200.000 véhicules sont touchés par le contrôle technique. Alors que pour ceux dépassant les quinze ans d'âge à peine 30% sont contrôlés. L'on imputerait ces disparités de couverture à «de fausses statistiques» puisque les chiffres généralement révélés par l'ONS (Office national des statistiques) ne s'appuieraient que sur les cartes grises établies. Néanmoins, l'on note une importante affluence sur les centres de contrôle technique quand il s'agit de véhicules de +10 ans. Rappelons que le contrôle technique automobile a été rendu obligatoire depuis trois ans déjà. Il reste cependant à déployer un conséquent travail de sensibilisation de la part des acteurs du contrôle, et des autorités publiques afin de responsabiliser citoyens et usagers sur son importance dans la réduction des accidents de la route. Ajoutons que le contrôle technique touche désormais même les véhicules récents dont l'âge varie entre 0 et 5 ans. C'est-à-dire ceux flambant neufs et sortant immédiatement de chez le concessionnaire. Un récent scandale a en effet révélé que des véhicules importés et destinés à la vente via le réseau de quelques concessionnaires comportaient d'énormes anomalies qui ont remis en cause jusqu'à leur fiabilité.