Plusieurs redditions sont attendues. D'importantes opérations de reddition sont attendues, selon des sources sécuritaires, chargées de la lutte antisubversive, avant l'expiration de la date portant sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale, prévue pour le 28 août. Les mêmes sources précisent que des terroristes encore terrés dans les denses maquis de Sidi Bel Abbès, Boumerdès et probablement Bouira et la Chiffa, s'apprêtent à déposer les armes dans le cadre de la réconciliation nationale. Nos sources, qui ne sont pas en mesure d'avancer un chiffre exact, parlent de redditions massives, de katibates et différentes factions affiliées à l'organisation criminelle du Gspc. Adoptant un dispositif sécuritaire conséquent qui consiste à clouer les groupes armés sur place par des bouclages hermétiques, comme ce fut le cas pour le groupe qui s'est récemment rendu à Tipaza, l'ANP vise à obliger les terroristes à déposer les armes, seule opportunité pour eux de rester en vie. Le ministre de l'Intérieur, Yazid Zerhouni, qui avait lancé un dernier appel aux irréductibles de se rendre, avait formulé la promesse incontestable, qu'après le 28 août, des opérations d'envergure seront aussitôt entamées contre eux et donneront forcément des résultats satisfaisants. Selon nos sources, la seule alternative pour les groupes qui tentent de faire croire à leur existence, en menaçant les citoyens, est de répondre à l'appel de l'Etat. Le plan de vigilance adopté par les services de sécurité dans l'acquisition et le recoupement du renseignement, ne semble avoir laissé aucune chance aux groupes armés du Gspc, seule organisation qui tente de survivre aux multiples raids des services de l'ANP depuis le mois de mars dernier. Ce plan de vigilance militaire, auquel des notables et 80% des citoyens adhèrent en dénonçant les terroristes, a permis, entre autres, à l'ANP de restituer la carte sécuritaire avec les nouvelles donnes sur le terrain, pratiquement dominé, devant contraindre les éléments terroristes à lever le drapeau blanc. Ceci dit, les redditions à l'Est se font de plus en plus rares depuis la fin juin. En effet, quelques terroristes seulement ont déposé les armes à Jijel, Skikda et Batna.