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Le casse-tête
RENTREE SCOLAIRE SOUK AHRAS
Publié dans L'Expression le 29 - 08 - 2006

Les prix très compétitifs, proposés, conviennent en fait à toutes les bourses.
A moins de quinze jours de la rentrée scolaire, les parents, soucieux d'assurer à leur progéniture les meilleures conditions de reprise, ont investi à l'unisson, non point les magasins, comme cela se fait dans les sociétés civilisées, mais plutôt les trottoirs et les bouts de rues pour faire leurs emplettes de circonstance, chez les vendeurs qu'on appelait autrefois à la sauvette mais qui, chez nous, ont appris à ne plus se sauver.
Certes, la prochaine échéance électorale qui se profile, sera pour eux, et comme d'habitude, une opportunité taillée sur mesure «leur mesure», pour prospérer dans l'impunité la plus absolue, par allégorie, signe des temps présents maudits, la ville en entier s'est convertie, bien malgré elle, en une multitude de points de vente où trône majestueusement le produit textile chinois, proposé à des prix abordables pour ne pas dire dérisoires ; les pulls, pantalons, socquettes, tabliers et autres, font de l'ombre, et davantage encore, à la production nationale qui a, depuis un bon bout de temps déjà, largué les amarres de la résignation. Il est vrai que le rapport qualité/prix très incitatif qu'offre la marchandise pékinoise a de quoi appâter le plus fieffé des grippe -sous. Du coup, c'est l'avalanche de consommateurs qui s'abat depuis quelque temps sur les innombrables «grandes surfaces» aménagées à l'air libre. Une véritable frénésie s'est emparée des parents qui dépensent sans compter pour satisfaire l'insatiable appétit de leurs rejetons à telle enseigne qu'on est amenés à s'interroger: subsistent-ils encore des démunis parmi nous?
La question n'a rien de saugrenu encore moins de sarcastique. Elle relève de l'ordre naturel des choses eu égard au rush massif de nos concitoyens qui, pour habiller de pied en cap leurs enfants, n'ont guère à débourser plus de 2000DA en moyenne et l'affaire est pratiquement réglée.
Les prix très compétitifs, proposés à la clientèle, conviennent en fait à toutes les bourses et, ce n'est pas là le moindre des avantages pour des citoyens éprouvés, tout au long de ces dernières années, par un pouvoir d'achat vertigineux et qui n'arrête pas de prendre l'escalier au moment où les prix prennent inexorablement l'ascenseur, dans un chassé-croisé aussi troublant qu'exténuant. Ceci pour dire que la tendance générale à Souk Ahras, à la vieille de la présente rentrée scolaire, est à la satisfaction quand bien même il subsisterait quelques poches de pauvreté, inévitables par ailleurs, qui gagneraient certainement à être prises en charge aussi bien par les pouvoirs publics que par le mouvement associatif, histoire de tenter de préserver les équilibres sociaux et de sauver ainsi les apparences. Nonobstant l'octroi, chaque année, d'une maigre manne d'argent par l'APW au comité de solidarité qui servira à l'acquisition de fournitures scolaires au bénéfice des élèves nécessiteux, peu ou prou, cela reste, malgré tout, une contribution à saluer, l'hôpital n'a pas à se moquer de la charité même si des grincheux font remarquer, à très juste titre, qu'accorder 2000DA à un élève n'est pas un signe de munificence de la part de la République qui se décrédibilise, ce faisant, aux yeux de la plèbe par le fait de pavés aussi maladroits, aussi inconsidérés.
Les rares associations caritatives sérieuses dont les membres, à l'instar d'El Massaâ El Hamid, se dépensent sans compter, font ce qu'elles peuvent pour redonner gaieté et joie de vivre à une communauté de plus en plus fournie de pauvres, laissés à la traine par des contingences impitoyables.
L'école, espace d'équité où toutes les disparités devraient en principe s'estomper, survivra-t-elle à tant de fractures sociales? C'est-là, assurément, un des challenges auxquels s'attaque l'armée des bénévoles qui croient dur comme fer en l'efficience de leur mission érigée en sacerdoce.


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