Mission Les parents se sont attelés, il y a quelques jours, à la tâche annuelle de remplir les cartables de leurs enfants pour honorer les fastidieuses listes de fournitures. Soucieux d?offrir les meilleures conditions à leur progéniture, les parents ne lésinent pas sur les moyens. Et, une fois n?est pas coutume. Heureusement, les prix affichés dans les magasins se sont stabilisés pour, notamment certaines fournitures, comme le confirme Djamel, libraire à la rue Hassiba : «C?est un fait remarqué par l?ensemble de notre clientèle, les prix des articles scolaires sont restés presque identiques, par rapport à ceux de l?an dernier à quelques différences près. Ce n?est pas grand-chose, mais c?est mieux que rien.» Parmi les produits qui ont vu leurs prix revus à la hausse, on citera la papeterie. Cette augmentation est essentiellement due à la flambée des prix des feuilles de dessin, registres, TP grand format et classeurs. Les prix des autres fournitures à l?image des cartables, des tabliers, ?se sont, en revanche, stabilisés. En tout cas, pour les stylos, crayons, gommes, colle, règles? les prix des produits made in Taiwan et China restent très abordables. A cet effet, la majorité des foyers a tracé un plan d?action suivant les bourses et le nombre d?enfants scolarisés. Pour acheter moins cher, les parents ont plutôt tendance à miser sur les vendeurs à la sauvette et ne privilégient guère les produits griffés à l?instar de la trousse Barbie ou l?article Spiderman qui font fureur chez les petits, mais qui multiplient indiscutablement l?addition par deux ou plus. A cela, il faudrait ajouter les frais d?inscription, de restauration et de transport, notamment pour les élèves résidant dans les régions rurales. Faut-il, également parler des vêtements de sport, une discipline désormais obligatoire dans tous les établissements ? Il est à préciser, par ailleurs, que le prix moyen diffère selon que l?on achète dans les marchés, les papeteries, les coopératives d?entreprises ou dans les marchés informels. Ces derniers semblent ne pas avoir fait d?effort, cette année, car l?écart est presque insignifiant, allant de 15 DA minimum à 30 DA maximum. La tâche semble, donc, être difficile pour les petites bourses ou les sans revenus qui doivent calculer les moindres dépenses. Notons que ces dernières années, de nombreuses familles n?hésitent pas à s?approvisionner dans les magasins de friperie qui sont souvent pris d?assaut à la veille des fêtes et de rentrées scolaires.