Invitée par la présidente de la section des «affaires familiales» du tribunal, Saroudya. G. 51 ans, mère de trois enfants, dont le mari, abusivement, avait demandé la rupture, avait déploré le fait même de vivre, désormais, sans protection, car de parents, point depuis la dernière brutale disparition du papa, avant de s'écrier, dans une salle d'audience comble, en ce mois de fin-juin 2023: - «Monsieur le juge, laissez-moi tout dd'abord vous dire mon désarroi devant la loi qui permet à n'importe quel mari, de se débarrasser de son épouse, comme ça, en un tour de main et... - Oh, làà! Oh, là! Madame, laissez de côté les lois, et parlez-nous, s.v.p. de votre situation! Qu'est-ce que vous reprochez à monsieur, votre époux, par exemple, vous a -t-il déjà maltraitée, humiliée, battue, menér la vie dure? Quant aux lois, allez du côté de la rue «Zighout-Youssef» de la capitale, lorsque les députés se réuniront pour débattre des lois et là, vous interviendrez! Revenons au sujet qui nous intéresse!»,tonne la présidente de la section «statut des affaires familiales», plus tolérante, en accordant tout ce précieux temps, aux futilités genre débattre des lois, alors que nos juges sommes là, pour, seulement les appliquer, et jamais les commenter.»