Le jeune duo de chefs de la cour d'Alger s'est aussitôt remis au boulot, à la fin des minivacances d'année emplie d'une intense activité pour Lotfi Boudjemaà, le procureur général qui avait un capital expérience inestimable, surtout qu' il était descendu d'El Biar, vers le Ruisseau. Au siège du ministère, il a sué eau et sang avec l'équipe de ce «bonze», le magnifique Abderrachid Tabi, le ministre de la Justice, garde des Sceaux, qui sait mener ses hommes et femmes, vers le succès de toutes les opérations inscrites sur l'agenda. Quant à la douce Douniazed Guellati, la fraîche présidente de cour, qui n'a pas eu de repos entre la présidence du tribunal de Sidi - M'hamed-Alger, et ensuite de la cour, elle a, pour seuls alliés, outre l'envie de se rendre utile, pour la justice en général, d'être proche des magistrats du siège, et nul doute qu'elle renforcera les chambres avec des magistrats qu'elle a connus et appréciés, dans un passé récent. Enfin, elle a aussi sur les bras, le devoir de redresser une fâcheuse situation, qui perdure depuis le départ (forcé) des chefs de cours de2015, année de descente aux enfers du prestige de la cour inaugurée en 2006, par les dynamiques chefs de cour, dont l'exemplaire, Daouadi Medjerab, alors procureur général. Il y a d'abord l'état physique de la bâtisse, à prendre en considération, même si ce n'est pas de ses attributions. Ensuite, le personnel est à reprendre en main. Usés, las, fatigués, vidés pour certains d'entre eux, les greffiers et secrétaires ont besoin d'un repos mérité, et donc, de renforcer l'effectif par de jeunes diplômés, qui rôdent matin et soir, en vue d'un éventuel et salvateur recrutement. Puis, le duo devrait entreprendre le «nettoyage» par le vide, des «faucons», et des vrais, qui survolent le fier bâtiment du «Ruisseau», où coule une douce onde rafraîchissante, pour abreuver les assoiffés de justice!