Le changement de responsables au niveau de certaines cours de justice du pays, sent forcément, le vrai changement. Un changement rendu possible et automatique par l'âge des jeunes magistrats, appelés à leurs nouvelles responsabilités, vu que l'ancienne génération, commence à tirer la langue. Le calibre des présidents de cours et de tribunaux, ainsi que certains procureurs généraux, et procureurs de la République, fraicement installés, au centre du pays, notamment, laisse, à lui seul, rêveur ! À Aler, par exemple, l'ancienne présidente du tribunal de Sidi- M'hamed- Alger, Douniazed Guellati-Rouaïnia, est la 1ère jeune femme du pays, à commander la cour de la plus grande cour du pays. Une cour avec ses six immenses tribunaux, qui ne sont en réalité, que de véritables «cours de justice», tant ils sont tentaculaires Cette présidente de cour est vraiment, une véritable machine à broyer l'acier. La compétence, alliée au savoirffaire et au tact, dans les relations humaines font d'elle, un redoutable interlocuteur facile à comprendre. Elle ne répète jamais deux fois une instruction ! Le nouveau jeune PG, Lotfi Bou Djemâ, avait fait ses armes au parquet de Constantine, cette gigantesque cour de l'est du pays, et un court passage au ministère, en qualité de directeur central, était arrivé dans la capitale précédé, de flatteurs compliments, pour ce qui est de la rigueur, de la gestion, et de la bonne administration des affaires quotidiennes de la cour. Le fait est, il est bon de le souligner que l'athlétique Pg a sous la main, pas moins de neuf adjoints, tous des jeunes parquetiers, déjà expérimentés, grâce à la modernisation, et aux réseaux sociaux. Il n'y a qu'à voir les neuf étages de la cour du «Ruisseau», pour avoir une idée sur la fréquentation du parquet général. E c'est justement cette «débandade circonstancielle» que les malotrus, et les trafiquants de tous bords, profitent pour passer leurs «quatre cent coups». La réorganisation a été entreprise dans ce sens.