Le développement d'un système euro-méditerranéen de prévention, de réduction et de gestion des catastrophes naturelles et d'origine humaine, a fait l'objet, hier, d'une réunion du comité opérationnel du programme intermédiaire Euromed. Les travaux de cette réunion, tenue au niveau de l'Unité de l'instruction et de l'intervention de la Protection civile, a été coprésidée par le DG de la Protection civile algérienne, le colonel Habiri et le directeur de la défense et de la sécurité civile française, M.Henri Masse dont les deux pays, assurent, respectivement, la vice-présidence et la présidence dudit comité. Les interventions des délégations italienne et égyptienne et des délégués de la commission européenne, présentes à cette occasion, se sont focalisées sur la gestion du programme et l'évaluation du bilan des opérations entreprises au cours des trois derniers trimestres de l'année en cours. Cela en plus de la définition des actions à entreprendre dans les prochaines années. Des actions, faut-il le préciser, qui ont été arrêtées en fonction des spécificités, des besoins et de la récurrence des catastrophes dans chacun des pays de l'espace euro-méditerranéen. Il est à rappeler à cet effet, que les séismes viennent en tête des cataclysmes naturels qui endeuillent les pays du Bassin méditerranéen, la Turquie, l'Algérie et le Maroc, frappés, à maintes fois, par ce phénomène naturel. Un autre programme à long terme s' étalant jusqu'à l'année 2013, interviendra juste après ce programme intermédiaire dont les délais on été prolongés jusqu' au mois de mars 2008, après avoir été fixés pour le 15 février 2007. La création d'ateliers d'autoformation, l'assistance technique et les échanges d'experts entre les différents organismes des pays parti-cipants à cette manifestation régionale, constituent l'essentiel des actions de ce programme élaboré dans le contexte du processus de Barcelone. Ce dernier, qui a vu le jour le 27 novembre 1995, à Barcelone, lorsque 12 pays des rives sud et est de la Méditerranée (Algérie, Maroc, Tunisie, Turquie, Chypre, Malte, Egypte, Jordanie, Israël, l'Autorité palestinienne, Liban et Syrie) sont entrés dans le partenariat avec les 15 pays formant l'Union européenne. La particularité de ce processus réside dans le fait, qu'il soit le seul cadre d'association englobant à la fois les volets: politique, économique, social et culturel.