Dans une fin de match palpitante entre l'Algérie et le Cap-Vert, un événement surprenant a agité les rangs de l'Equipe nationale. À la 88e minute de jeu, Said Benrahma a été fauché à l'intérieur de la surface, déclenchant un penalty en faveur des Fennecs. Cependant, ce qui aurait dû être une situation ordinaire s'est rapidement transformé en un épisode controversé. Said Benrahma, joueur de West-Ham en doute avec l'Equipe nationale, a manifesté son désir de tirer lui-même le penalty. Mais Islem Slimani, le meilleur buteur des Verts, en a décidé autrement. Il a littéralement pris le ballon des mains de Benrahma, apparemment pour améliorer ses statistiques déjà impressionnantes. Cette action a été le point de départ d'un débat houleux sur le terrain entre les deux joueurs. La réaction des observateurs ne s'est pas fait attendre, qualifiant cette situation de manque de classe de la part de l'attaquant de 35 ans, actuellement au club brésilien de Curitiba. Les réseaux sociaux se sont enflammés contre Slimani, estimant qu'il devrait donner l'exemple à ses jeunes coéquipiers. Pour se défendre, Slimani a tenu à expliquer que le coach avait établi une hiérarchie des tireurs, avec Mahrez en premier, suivi de lui-même. Il a précisé en zone mixte: «Il y a une hiérarchie définie par le coach, en l'absence de Mahrez, c'était à moi de tirer le penalty.» Une déclaration qui a clarifié sa position dans cette affaire. Cependant, Slimani n'a pas choisi de clore le débat en restant dans les limites du terrain. Il a exprimé des déclarations qualifiées de règlements de compte, provoquant ainsi une nouvelle controverse. Ses propos étaient véhéments: «Slimani n'était pas le premier tireur, Slimani cherche les projecteurs, Slimani ne l'a pas laissé tirer un penalty... Dans toutes les équipes, il y a un tireur désigné! Normalement, tu respectes Slimani! Moi, je jouais à Aïn Benian! J'ai 35 ans et je joue au Brésil, je ne joue pas au Qatar! Tout ce qui sort, c'est parce que je suis né en Algérie!» Une déclaration passionnée qui a été adressée aux journalistes, exigeant davantage de respect. Cette sortie de «SuperSlim» va à l'encontre de son statut de légende des Fennecs, ce qui a laissé de nombreux fans perplexes. De l'autre côté de la polémique, Said Benrahma a choisi de calmer le jeu en répondant de manière subtile. Il a partagé une story sur Instagram dans laquelle il apparaît, tout sourire, aux côtés d'Islam Slimani à la fin de la rencontre. Cette image va peut-être contribué à apaiser les tensions et évité une division dans les rangs des Verts. Toutefois, l'événement restera gravé dans la mémoire des fans de football en Algérie...