Le Parti des travailleurs (PT), s'est réuni, hier, dans le cadre des réunions ordinaires du comité central (CC) pour débattre la situation nationale en général, et la question internationale en particulier, dont la Palestine a occupé une place prépondérante lors de cette réunion qui était ouverte à la presse. Cette réunion a été dominée par la cause palestinienne, à travers les mots d'ordre. On pouvait lire: «Levez le siège sur Ghaza espèces de criminels», et «Arrêtez la guerre d'extermination et le génocide à Ghaza». La rencontre organique a abordé le volet inhérent à l'élargissement de la base du parti, et la solidarité internationale qui s'intensifie, à l'adresse du peuple palestinien et la situation en Afrique après l'éveil des Africains face aux anciennes puissances coloniales et leur mainmise. La secrétaire générale du PT, Louisa Hanoune, a souligné que «ce qui se déroule comme crimes et massacres des populations palestiniennes à Ghaza est l'oeuvre des Etats-Unis d'Amérique, ce ne sont pas du tout les juifs d'Israël. Les USA sont derrière cette guerre dont les intérêts sordides sont menacés, qui au plan militaire qui au plan économique». La SG du PT a rappelé son attitude constante par rapport à l'impérialisme international et sa démarche néocolonialiste belliciste. Dans ce sens, Louisa Hanoune a dénoncé clairement «le crime perpétré par les USA, l'entité sioniste, les pays européens et les pays arabes qui ont affiché clairement leur normalisation avec l'entité sioniste», a-t-elle signalé. À ce propos, la première responsable du PT a indiqué que «cette guerre aura des conséquences néfastes pour l'entité sioniste et les pays qui ont soutenu et financé cette guerre. Les peuples du monde entier vont agir fermement en se mobilisant fortement, tel un tsunami contre les politiques de leurs pays respectifs, à cause de leur engagement aux côtés de l'entité sioniste en bombardant Ghaza et en massacrant les populations palestiniennes», a-t-elle mentionné. Quant à la situation interne du pays, Hanoune a abordé la question des libertés individuelles et collectives, en se positionnant contre l'adoption, par le Parlement des lois sur les syndicats. La secrétaire générale du PT a fait un constat très dur du secteur public et la situation des travailleurs dans certaines entreprises mixtes, où les travailleurs perdent au change, a-t-elle affirmé. Dans ce sillage, elle a déclaré qu ' «il est temps de revoir ce genre de partenariats qui sont la cause de la détérioration de la situation des entreprises publiques et la dégradation de la situation socio-économique des travailleurs», a-t-elle rappelé. C'est le cas aussi de l'ouverture des banques publiques. La numéro 1 du PT a rappelé que «si l'Algérie a échappé à une grave crise, c'est parce que la politique financière de l'Etat était en dehors du circuit international des Bourses et des cycles de crises et crashs qui frappaient de plein fouet les banques d'envergure internationale». Elle a dans ce sens, rappelé que l'Algérie a permis à certaines banques étrangères d'exercer dans le pays; c'est aux «banques privées de ramener leur argent pour financer leurs opérations bancaires et non pas à l'Etat, à travers ses banques publiques dont le capital sera ouvert», a-t-elle alerté.