Ghaza est assiégée et bombardée sans arrêt depuis le 7 octobre dernier. Ses habitants sont soumis à un siège total, par l'entité sioniste. Ils sont privés d'eau, d'électricité, de vivres, de médicaments et d'aides humanitaires. Les massacres, à Ghaza, n'ont pas commencé avec l'opération Déluge d'Al-Aqsa, menée, samedi dernier, par le Hamas, comme veulent le faire croire les médias occidentaux. En réalité, les tueries sauvage des population palestiniennes n'ont jamais cessé depuis la création de l'Etat hébreu. «Qui est responsable de l'escalade terrifiante en cours?», s'est interrogé le Parti des travailleurs dans un communiqué. «Certainement pas le peuple palestinien qui subit dans sa chair, sans discontinuer, la politique génocidaire, de pogroms, de l'entité sioniste depuis maintenant 75 ans», a souligné dans son communiqué le parti de Louisa Hanoune. Le PT n'a pas manqué de dénoncer, avec la plus grande fermeté la grave situation que vit le peule palestinien. «La campagne politique et médiatique enragée insupportable et la propagande effrayante de la grande majorité des médias occidentaux, qui présentent le peuple palestinien, colonisé et opprimé, comme agresseur et l'entité sioniste, l'occupant de la Palestine et l'oppresseur de son peuple, comme la victime». Le même document indique que «plus de 500 000 Palestiniens se sont déjà réfugiés dans des écoles de l'Unrwa car se retrouvant sans domiciles fixes et l'entité sioniste veut imposer un déplacement forcé de plus d'1 100 000 Palestiniens du nord et de l'est de Ghaza vers le Sud à la frontière avec le Sinaï égyptien, vers une nouvelle Nakba palestinienne, dans le but de vider Ghaza de ses habitants par l'extermination et le transfert forcé». Pour le Parti des travailleurs, le plan américano-sioniste se précise: «Il vise à disperser tous les habitants de Ghaza (les 2,3 millions) vers des pays voisins (Egypte, Jordanie, Arabie saoudite et Qatar), Antony Blinken est en tournée pour exercer des pressions pour que les régimes de ces Etats acceptent de '' recevoir leurs quotas''». Cela avant de relever que l'armée sioniste s'attaque «sciemment,» aux hôpitaux, cible les ambulances évacuant des blessés, les secouristes, les médecins, les journalistes... Plus grave encore, ajoute le document du PT, «il utilise des armes interdites dont le gaz au phosphore blanc». Ce parti relève par ailleurs, que depuis le 11 octobre, les hordes sionistes (militaires et colons) s'attaquent aux villages de Cisjordanie, tuent et détruisent tout sur leur passage. Pour le PT, l'objectif de l'entité sioniste est clair: «Elle veut exterminer toute la population palestinienne, et l'administration US et l'UE apportent leur caution à ses crimes de guerre». En effet, le sale jeu de l'administration américaine et les grandes lignes de sa politique au Moyen-Orient n'est plus un secret de Polichinelle. L'administration américaine n'est évidemment pas la seule responsable des massacres perpétrées contre les populations palestiniennes. «Responsables et coupables, les gouvernements impérialistes, en tête le gouvernement américain qui soutiennent, arment, financent l'entité sioniste», depuis sa création et couvrent tous ses crimes de guerre, sa politique d'extermination raciste depuis 1948 et qui, aujourd'hui couvrent ses crimes, comme l'ont fait les gouvernements US, allemand et britannique, renforçant son arsenal de guerre. Net, clair et précis, le communiqué du Parti des travailleurs désigne clairement les «complices» du génocide en cours. «Responsables et coupables, les régimes arabes qui n'ont eu de cesse de monnayer la cause palestinienne auprès de l'impérialisme américain pour leurs intérêts propres et dont une majorité a normalisé les relations avec l'entité sioniste», précise le communiqué du PT. L'inébranlable et indéfectible soutien de l'Algérie à la cause palestinienne a été réitéré par le PT. «Honte à ces régimes ennemis du peuple palestinien... Pas en notre nom! Nous dénions à cette entité dite arabe, le droit de parler au nom des peuples du Maghreb et du Machrek, en notre nom», dénonce le même document.