L'interwilayas des archs s'est réunie, dans la nuit de jeudi à vendredi, à l'école primaire des Aït Abdelmoumen, dans la commune de Tizi N'tlétat. Ont assisté à cette rencontre des personnes venues de Sétif, Béjaïa, Bordj Bou Arréridj, Bouira, Khenchela, Biskra, Batna, ainsi que d'Alger, Boumerdès, Tipaza, Tizi Ouzou et Alger. Les débats étaient assez chauds entre participants et ont porté sur au moins trois points: l'interpellation du chef de l'Etat quant aux lenteurs et blocages dans l'exécution des résolutions adoptées lors des rounds du dialogue, ainsi que sur le mémorandum à adopter et portant sur les propositions et positions du mouvement sur la révision de la Constitution ainsi que divers points, avec, comme principale annotation, l'insécurité en Kabylie. Une insécurité, selon les participants à la rencontre, «provoquée par la démission et la passivité des services de police». Les débats, qui étaient, à certains moments, assez chauds, ont été surtout soulignés par des approches de coulisses qui ont été signalées. Les discussions, ont duré une grosse partie de la nuit, mais le mémorandum qui, en somme, constitue le noyau central des travaux, n'a pas encore été adopté; la première mouture sera, dit-on, soumise à l'interwilayas qui se réunira incessamment à Béjaïa. Il semble que le principal sujet de l'heure pour les archs est constitué des «amendements» proposés et contenus dans le mémorandum portant sur la Constitution.