M'kira est une commune rurale issue du découpage administratif de 1984. Avant, elle faisait partie de la commune de Tizi-Ghennif, commune mère et avoisinante. Elle est d'une superficie de 3584 ha dont 85 ha de forêts avec un relief montagneux prédominant. La population est estimée à 17.328 habitants (RPH 2000) dont 2105 habitants résidant dans l'agglomération du chef-lieu de la commune. Le reste est réparti sur 12 villages éparpillés sur l'assiette de la commune. Par comparaison aux autres secteurs, les secteurs de l'habitat et de l'AEP dans cette commune, sise à une cinquantaine de kilomètres au sud-ouest de la wilaya de Tizi Ouzou, n'ont pas eu leur quote-part. En effet, pour le secteur de l'habitat, cette commune a été dotée d'un programme de 20 logements sociaux en 1998, dont la réalisation est du ressort de l'Opgi, un projet qui est à l'arrêt depuis presque une année. La commune a été dotée d'un autre programme de 10 logements en l'an 2000. C'est un projet qui n'a pas encore vu le jour. En matière d'autoconstruction, la commune de M'kira n'a bénéficié d'aucun programme depuis l'an 2000. En outre, on peut signaler l'existence de 3 bidonvilles à Tighilt Bougni (chef-lieu) et à Tamdhikt. Concernant cette dernière, on dénombre 160 baraques. Afin de les éradiquer, une étude a été effectuée en 2000 pour les remplacer par des habitations décentes. Les dossiers ont été transmis à la wilaya. «Malheureusement, aucune suite favorable n'a été réservée, malgré la promesse de l'ex-wali de Tizi Ouzou, faite devant les habitants de ladite cité», selon le premier vice-président de l'APC. Dans le secteur de l'AEP, la commune est alimentée par un seul réseau (réseau de Sidi-Ali Bounab). Un réseau conçu en réalité pour les bornes-fontaines. «Certains villages isolés tel que El-Hammam, Tamdhikt, Tala Nchikh, Idouchouthen et Iamourene sont très insuffisamment alimentés en eau potable, d'où la nécessité de prévoir à l'avenir l'amélioration du réseau notamment par l'implantation de réservoirs dans certains villages de la commune», dit le premier vice-président de l'APC. En matière de gestion de ce réseau, l'APC éprouve de grandes difficultés. Ce réseau, signalons-le, est pris en charge par l'APC de M'kira qui n'a ni les moyens ni les compétences pour ce faire. Selon le premier vice-président de l'APC, la gestion de ce réseau devrait être confiée à l'EPTO dans les plus brefs délais.