La densité globale (fixe et mobile) est passée de 5,28% en 2000 à près de 65% à fin juillet 2006. Dans le cadre de la poursuite des auditions des membres du gouvernement, le président de la République, M.Abdelaziz Bouteflika, a consacré, hier, une séance au secteur de la poste et des technologies de l'information. Une réforme profonde a été initiée dans ce secteur névralgique. Il s'agit, entre autres, de la modernisation et de l'extension des infrastructures de télécommunications, y compris dans les zones rurales. La mise en oeuvre de cette stratégie s'est traduite par la refonte de l'environnement juridique et institutionnel qui a connu des mutations profondes, dont, notamment, la libéralisation des marchés de la poste et des technologies de l'information. La contrepartie financière globale des sept licences attribuées aux nouveaux opérateurs est de 1.227.460.000 dollars US. Au plan des infrastructures, le marché multiopérateurs, ainsi mis en place à la faveur de cette politique de libéralisation, explique l'évolution continue en matière de réalisation d'infrastructures. Chiffres à l'appui, le parc total d'équipements d'abonnés fixes a atteint 4.010.000 contre 2.400.000 en 2000. Le nombre d'abonnés aux réseaux fixe et mobile a atteint, respectivement, 2.860.000 et 18.600.000 contre 1.800.000 et 54.000 en 2000. Pour ce qui est de la densité téléphonique globale (fixe et mobile) elle est passée de 5,28% en 2000 de 65% à fin juillet 2006. La densité téléphonique mobile est passée, quant à elle, à 56,4% contre 0,26% en 2000. Le nombre d'internautes est estimé à un peu plus de 3.000.000. Le nombre d'emplois dans le secteur est de l'ordre de 120.000 contre 45.000 en 2000. Quant au volume global des investissements, il a atteint près de 5 milliards de dollars US, dont un peu plus de 4 milliards en investissements directs étrangers. Il y a eu également le lancement de l'opération Ousratic - un PC par foyer, en partenariat avec les banques, les assembleurs de PC, les fournisseurs d'accès Adsl, les éditeurs de logiciels, les fabricants de processeurs et les opérateurs de télécommunication. A ce jour, on dénombre 700.000 ordinateurs vendus dans le cadre de cette opération. Au plan de l'activité spatiale, domaine pour lequel le président de la République attache un intérêt tout particulier du fait que l'outil spatial constitue un élément stratégique pour le renforcement de la souveraineté nationale, un projet de programme spatial d'un coût global de 82 milliards de dinars a été élaboré. Ce plan couvre la période 2006-2020 et se rapporte aux activités de l'observation de la Terre, de télécommunications spatiales et de formation du potentiel scientifique et technologique. L'Algérie s'attelle actuellement au lancement de satellites de 2e génération d'observation de la Terre, à la réalisation et au lancement d'un satellite national de télécommunications spatiales et à la construction d'un centre de développement de satellites. Le président Bouteflika a mis l'accent sur la nécessité de conforter ces acquis en définissant un plan ambitieux pour les prochaines années, s'articulant, entre autres sur l'amélioration du taux d'équipement en ordinateurs de la population.