Les habitants des 300 logements semblent éprouver beaucoup de mal à se faire entendre par les services concernés à propos d'une situation qu'ils vivent depuis des années. On déplore l'absence du bitumage, de trottoirs, d'avaloirs permettant l'évacuation des eaux pluviales. Ainsi les habitants sont contraints, en hiver, de faire un slalom pour éviter les lacs de boue. On y constate un peu partout, des bouches d'égout sans couvercle exposant les habitants, les enfants surtout, aux accidents. Cette période se distingue par une véritable invasion de rongeurs qui circulent en plein jour, alors que la nuit ce sont les moustiques qui envahissent le quartier. Quant aux ordures ménagères, les enlèvements se font deux fois par semaine, et les aires de jeux sont devenues de vrais dépotoirs, selon les occupants. Les élus, alertés, n'ont pu être d'aucun secours nous a-t-on déclaré. Les citoyens se trouvent contraints de consacrer un fort budget pour l'achat d'insecticides. Cette cité, à l'instar d'autres bourgs de la capitale de l'Ouarsenis, est l'un des lieux préférés des élus qui se rencontrent en soirée, pour prendre de l'air. Mais quel air?