Securiport, une société de droit américain ayant son siège dans la ville de Washington DC, est spécialisée dans la sécurité portuaire et aéroportuaire et la reconnaissance biométrique des passagers. Elle déploie une technologie dernier cri dénommée «Total digital contrôle» Tdic. Une présentation en a été faite, hier, au Sheraton, Alger, par une délégation américaine de Securiport en présence des représentants des autorités nationales, notamment ceux relevant du ministère de l'Intérieur, des Douanes algériennes et de la Gendarmerie nationale. Securiport est donc une société spécialisée dans l'installation dans les ports et aéroports de systèmes de contrôle de l'identité à partir des données biométriques. Systèmes qui filtrent à partir d'une base de données le flux des passagers à l'arrivée et au départ. Pour intégrer des paramètres numériques aussi fins dans l'analyse et la reconnaissance de l'identité, Securiport a eu recours à un partenariat stratégique avec la société américaine Ultra-scan, spécialisée dans la lecture, la comparaison et le stockage des empreintes humaines en recourant aux ultrasons. Ce système, décrit comme inviolable par les experts américains présents hier à la démonstration, est implanté dans de prestigieux aéroports internationaux dont l'illustre aéroport JFK (John Fitzgerald Kennedy) de New York. Mais aussi dans quelques autres points de contrôle latino-américains ou africains. On recourt à ce système capable de reconnaître l'image en trois dimensions des organismes de la sécurité tel le FBI, ou encore la Nasa qui l'utilise dans ses installations. L'on évoque, par ailleurs, quelques gouvernements européens qui l'exploitent pour l'impression de documents monétaires. Securiport, qui a proposé ce système à nombre de clients à travers le monde, prospecte donc à Alger et tente de convaincre le gouvernement algérien de son utilité particulièrement dans l'établissement des passeports et la délivrance de visas.