La qualité de ses offres, la fiabilité de son réseau et le professionnalisme de son personnel en sont les «ingrédients». L'ouverture ce matin du 10e Forum des hommes d'affaires arabes est un évènement majeur, au vu de la qualité des participants et de leur apport pour l'économie algérienne. L'un d'eux est déjà très connu des Algériens. Il leur a permis, en l'espace de quatre années de présence en Algérie, de faire l'économie de longs voyages et de garder constamment le contact. Grâce à son sérieux et surtout à la fidélité de presque 10 millions d'abonnés, l'opérateur Djezzy est parvenu, en quatre années, à s'imposer, en leader incontesté sur le marché de la téléphonie mobile en Algérie. La qualité de ses offres, la fiabilité de son réseau et le professionnalisme de son personnel, sont les «ingrédients» de cette percée fulgurante. Avec ses 2,5 milliards de dollars d'investissement, l'opérateur compte aller encore plus loin en investissant dans d'autres créneaux, créateurs potentiels d'emplois. Dans un pays où plus de la moitié des jeunes est au chômage, Djezzy fait rêver. Car, tout en étant une entreprise créatrice d'emplois, elle sert d'exemple aux jeunes entrepreneurs qui veulent entrer de plain-pied et réussir dans le monde des affaires et de l'investissement utile. Djezzy est même devenu le compagnon de la famille, en «démocratisant» le mobile. La dernière offre en date, étant la formule Blackberry. Dans cette Algérie isolée pendant la dernière décennie, l'opérateur égyptien est quasiment devenu un symbole, en étant le premier investisseur hors hydrocarbures à s'installer en Algérie. C'était au moment où on ne se bousculait pas au portillon des investissements en Algérie. En raison, non seulement d'une loi sur les investissements dépassée, mais aussi des incertitudes qui marquaient la scène politique et sécuritaire. Ce qui n'a pas empêché Naguib Sawiris à mettre la bagatelle de 700 millions de dollars sur le tapis. Le pari était doublement risqué pour le patron d'Orascom, à cause d'abord de l'instabilité et surtout du climat des investissements caractérisé par un manque d'organisation. Son apport est aussi considérable sur le plan social, car au moment où des dizaines d'entreprises sont proposées à la dissolution, Djezzy recrutait des dizaines de jeunes diplômés. A noter que depuis son installation, ce leader de la téléphonie mobile en Algérie a recruté plus de 3000 employés, pour les besoins de ses services administratifs. Par ailleurs, avec son sens de l'organisation unique et la culture managériale de son directoire, c'est un nouveau visage de l'entreprise en Algérie, qui se met en place. Djezzy, c'est aussi la vulgarisation du téléphone mobile. Il a permis aux Algériens, toutes couches sociales confondues, de communiquer à tout moment et en tout lieu, à des tarifs défiant toute concurrence. Pour l'Algérie, l'avènement de Djezzy est une sorte de revanche sur l'ancien système, sachant que jadis, l'accès au téléphone était un luxe en Algérie. D'ailleurs, il n'y avait que 1,5 million de lignes fixes en 2001 dans un pays de...32 millions d'habitants! Avec un forfait de base de 2900 dinars par mois (30 euros). En fait, Djezzy fait rêver des milliers d'Algériens. Tout d'abord, grâce au sérieux et à la compétence de son staff et de ses employés et surtout à ses offres alléchantes, qui font à chaque fois, le bonheur de millions d'Algériens. En somme, Djezzy est un exemple de réussite et surtout d'engagement sur le marché algérien. Le sérieux et l'engagement en faveur de meilleurs services à ses abonnés constitue sa réussite.