Tous les lundis dès dix heures, la minuscule salle d'audience du tribunal administratif d'Alger, sise, Bd des «frères Bouaddou» (Bir Mourad Raïs) commence ses travaux, dans un absolu silence. Au rez-de-chaussée, alors que le couloir réservé au greffier en chef, est pratiquement désert, celui de droite, où se trouvent, outre l'unique salle d'audience ou qui s' y apparente, la salle réservée aux avocats qui ont des photocopies à prendre da ns un ordre parfait, le guichet unique dont le personnel fait en sorte qu'il n'y ait point de chaînes humaines. Ce qui évite les commentaires superflus et les désagréments et, éventuellement, les regrettables incidents, où les bobos techniques, qui découlent, ou surviennent suite à une panne du réseau, par exemple malentendus qui sont par excellence, rois. Oui, il y a souvent certains incidents dus aux retards qui peuvent, en attendant le rétablissement de ces pannes, faire naitre des histoires, ou des inutiles palabres qui ne font que retarder le service ; bref, des trucs pas possibles, qui ne font que déranger les responsables, à ne pas en finir. Heureusement, que le tribunal administratif d'Alger, n'a pratiquement pas rencontré ce genre d'accidents», depuis un bon moment. En tout cas depuis la venue de Blida, de la très douce, et incomparable présidente Farida Slimani. Très bien assistée par de solides et tranchants magistrats, durs à cuire, Slimani sait très bien où elle va, avec un personnel cool comme jamais, car la qualité de ces magistrats est, avant toute chose, la compétence, qui précède de loin, la disponibilité conseillée dans l'administratif». Tenez, un Ariouat ou une Saïda Benamara, ne court pas les juridictions, malgré des rôles «monstrueux qui dépassent l'entendement. À les voir concentrés ainsi, dans un espace très réduit, on ne peut que les plaindre !