Destiné à plusieurs exploitations, le foncier ne risque plus de faire défaut. La wilaya d'Oran est, en ce sens, venue à bout de cette problématique qui a, à plus d'un titre, été posée avec acuité, la régularisation de cette question est dans sa troisième phase. Celle-ci vient d'être sanctionnée par la délivrance de 1020 carnets fonciers au profit des municipalités. Celles-ci sont désormais, en plus d'être propriétaires, outillées des moyens et des textes réglementaires leur permettant la gestion dudit foncier leur appartenant. Cette opération a , également, été marquée par la délivrance, lors des deux opérations précédentes, de 800 et 593 documents similaires, des carnets fonciers au profit des communes. Le foncier est à exploiter dans le cadre des différents dispositifs des investissements mis en place par l'Etat, et non pas pour son occupation et le clôturer à des desseins connus par la commun des mortels. Sa récupération, par la force de la loi, est à décider au moindre détournement relevé. Telle est la politique entérinée adaptée en prenant en compte stratégie nationale portant sur l'investissement. C'est dans ce chapitre bien précis que des bénéficiaires des fonciers sont certes attributaires et en aucun cas propriétaires étant donné que ces derniers marquent une léthargie constatée dans la concrétisation des projets pour lesquels ils se sont engagés. Le suivi, avec traçabilité infaillible, dudit foncier, attribué, est d'autant plus rigoureux que des mesures annoncées, voire prononcées, sont tout aussi fermes et inexorablement rigoureuses. En effet, nombreux sont ces attributaires qui viennent d'être mis en demeure par les services de wilaya en charge de cette question. Et pour cause, ces bénéficiaires tardent à lancer les projets leur ayant permis l'accès facile au foncier. Ces sommations ont, à même, été suivies par des ultimatums ayant été fixés par les instances en charge de la gestion et de suivi de toutes les questions qui ont trait à l'investissement. Les concernés n'ont aucunement d'échappatoire à observer ni aucun autre subterfuge et encore moins un quelconque état d'âme à avancer pour justifier leur inertie. Ils font, désormais, deux solutions inexorablement sans appel : se lancer dans la concrétisation des projets ou le foncier dont ils ont bénéficié aux véritables porteurs des projets. Ces bénéficiaires léthargiques ont été attributaires des assiettes de terrain dans le cadre des concessions leur ayant été accordées dans des zones d'activités et des zones d'extension de Chteibo, Misserghine, Boutlelis, El Kerma, Bethioua etc. Par ailleurs, ne pas donner suite aux sommations des services étatiques habilités équivaut, et tel que fixé par la réglementation, à la confiscation systématique et de surcroît sans appel du foncier pour le réintégrer dans le listing et le fichier national du foncier public attribuable aux véritables porteurs des projets en attente d'assiettes foncières.