Des lots de terrain abandonn�s et inexploit�s. Quinze ann�es apr�s avoir �rig� cette vaste parcelle de 8 hectares en zone d�activit�, aucun projet de promotion de l�investissement n�a vu le jour. L�exploitation de ce qui est consid�r�, depuis 1990, comme espace naturel pour booster le d�veloppement local dans cette commune de montagne, n�est pas pour demain. La zone d�activit� n�est en tout cas pas pr�s de relever ce d�fi et reste loin de cet objectif. Propri�t� de la Sogi (Soci�t� de gestion immobili�re) de la wilaya de Tizi-Ouzou, la zone d�activit� n�attire plus les potentiels investisseurs, bien au contraire, elle est d�tourn�e de sa vocation initiale. Les rares attributaires ont plut�t fait de l�assiette �acquise� une zone d�habitation. Un contentieux que la Sogi se devait se r�gler depuis longtemps. On a appris qu�une proc�dure judiciaire est en cours contre les b�n�ficiaires n�ayant pas respect� le cahier des charges. Des �cueils juridico-administratifs qu�il n�est pas ais� de surmonter. Des b�n�ficiaires, qui ont plus de quinze ans, du temps o� la zone d�activit� �tait g�r�e par la municipalit�, ont proc�d� � l�am�nagement pour habitat de leur lot. Ayant b�n�fici� de toutes les commodit�s, disponibilit� de l��lectricit�, eau et routes, ce vaste terrain nu, situ� sur les hauteurs du chef-lieu de la commune, conna�t un taux d�occupation tr�s insignifiant, ne d�passant pas les 5% sur la totalit� des lots non encore attribu�s. Les quelques parcelles octroy�es, estim�es � 4, sont tr�s loin de r�pondre aux objectifs assign�s, c�est-�-dire, arriver � cr�er un semblant d�espace �conomique pouvant g�n�rer de l�activit� et �tre v�ritablement le faire-valoir de la politique de d�veloppement local. D�s lors qu�une politique d�assainissement physique et financier de cette zone d�activit� s�impose. On apprend dans ce sens que la Sogi s�attelle � r�aliser un vaste programme de viabilisation et compte engager de nouvelles r�flexions � m�me de soutenir la concr�tisation des projets jusque-l� rest�s en l�thargie, entre autres, la d�livrance des actes de propri�t� et des registres de commerce. Une nouvelle politique qui doit passer n�cessairement par le respect du cahier des charges, tr�s restrictif, �labor� par la soci�t�, et le respect des d�lais de paiement. M�me si ces deux conditions auraient souvent constitu� �des freins� pour dynamiser l�activit� et donc l�investissement, car dans de nombreux cas, elles ne sont pas respect�es par les potentiels investisseurs et entrepreneurs. Par ailleurs, on a appris que les attributaires ont �t� �somm�s� de concr�tiser dans les meilleurs d�lais leurs projets, une fois l�acte d�investissement �tabli, et ce, en disposant d�un permis de construire. Des huissiers de justice ont �t� d�sign�s pour veiller au respect des clauses �tablies par la soci�t�. Et dans ce cadre, on apprend que dix attributaires �r�calcitrants� �taient traduits en justice. La gestion de la zone d�activit� ne figure pas dans les dossiers de la municipalit�. Cette derni�re, n��tant pas propri�taire de cet espace, ne s�y implique pas directement, nous a-t-on indiqu�. On n�exclut pas, en revanche, d�apporter sa contribution financi�re, dans le cadre du PSRE, pour assainir et r�habiliter, administrativement parlant, y compris sur le plan logistique, la zone d�activit�.