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«La loi doit être amendée»
MAÎTRE BENBRAHEM À PROPOS DU HARCÈLEMENT SEXUEL
Publié dans L'Expression le 05 - 12 - 2006

Elle propose de prolonger la peine contre les auteurs de harcèlement à 5 ans de prison ferme.
«Les instruments de droit contre le harcèlement sexuel existent dans notre pays mais ils devraient être un peu plus étayés». C'est le constat établi hier par maître Benbrahem qui est intervenu lors d'une rencontre sur le harcèlement sexuel en milieu de travail, organisée par la commission de wilaya des femmes travailleuses de l'Ugta. Pour cette femme de loi, l'article du code pénal sur le harcèlement sexuel «est faible et la peine contre ceux qui commettent l'infraction doit être prolongée à 5 ans de prison ferme».
Il y a lieu de noter que l'Assemblée populaire nationale (APN) a amendé en octobre 2004 l'article 341 du code pénal algérien définissant le harcèlement de façon nette et précise. Ce dernier stipule que «celui qui a commis l'infraction de harcèlement sexuel sera puni d'un emprisonnement de deux mois à un an et d'une amende de 50.000 à 100.000 DA, toute personne qui abuse de l'autorité que lui confère sa fonction ou sa profession, en donnant à autrui, des ordres, en proférant des menaces, en imposant des contraintes ou exerçant des pressions, dans le but d'obtenir des faveurs de nature sexuel». L'article ajoute, également, qu'en cas de récidive, la peine est portée au double. Par ailleurs, l'initiative prise par les femmes travailleuses, face aux proportions alarmantes prises par le harcèlement sexuel, permet d'espérer. L'on serait même tenté de dire que le Centre d'écoute et d'assistance aux femmes victimes de harcèlement sexuel - créé en décembre 2003 - est un pas en avant, ne serait-ce que pour une prise en charge morale. Selon la représentante de l'Ugta, Mme Rahmani, «l'heure n'est pas uniquement à l'écoute», elle insistera sur la nécessité de dépasser l'étape de dénonciation dans la mesure où le harcèlement sexuel est consacré comme un délit dans le code pénal algérien.
Si l'un des objectifs est de «briser le silence», à ce projet se greffe également un autre, et non des moindres, celui de se constituer en association - donc s'unir pour avoir plus de force et se défendre. Elles sont des centaines de femmes à avoir recours au centre d'écoute financé par l'Union générale des travailleurs algériens (Ugta), mais elles sont très peu nombreuses à porter plainte pour des raisons socioéconomiques, selon les participantes à cette rencontre. Elles seraient environ un millier de femmes à avoir saisi la justice, selon des statistiques du centre d'écoute. «On a peur pour nos postes d'emploi qui nous assurent la subsistance», disent la majorité des femmes travailleuses, victimes de harcèlement sexuel, tout en exigeant de garder l'anonymat. «Non seulement des preuves matérielles manquent pour statuer et trancher, mais encore, le concept de harcèlement est très vague, ce qui rend la procédure judiciaire difficile», estime Maître Benbrahem qui ajoute que son cabinet a traité plus de vingt affaires du genre.
Les victimes dont l'âge varie de 21 à 55 ans -souvent des femmes mariées- sont harcelées beaucoup plus dans des services publics que dans le secteur privé, par leurs chefs hiérarchiques qui ont la liberté et les moyens de se défendre. Comme les célibataires, les femmes mariées ne sont pas épargnées par ces abus plus fréquents dans les écoles et les milieux de la santé.


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