Les membres du bureau national du Conseil national des enseignants du supérieur (Cnes) se sont réunis, samedi dernier, avec le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, M.Rachid Harraoubia. Cette rencontre se veut, pour les deux parties, une occasion d'évaluer la série de rencontres précédentes. Les problèmes socioprofessionnels des enseignants ont été, encore une fois, remis sur la table des discussions. Plusieurs dossiers relatifs au statut particulier de l'enseignant chercheur, le logement et quelques situations locales et cas particuliers ont été soulevés par le Cnes, souligne un communiqué du ministère parvenu à notre rédaction. Par la même occasion, les représentants du Cnes ont remis à la tutelle les propositions relatives au statut de l'enseignant. Ces propositions ont été approuvées par les enseignants adhérents à ce syndicat, indique M.Hammoudi Bouzerd, du Cnes, contacté, hier, par téléphone. Il ajoute que le département de M. Harraoubia oeuvre à ce que ce statut soit attractif et motivant au profit de l'enseignant. Il faut rappeler que la promulgation du statut de l'enseignant, resté longtemps tributaire de la promulgation du statut général de la Fonction publique, ne cesse d'être revendiquée à grand bruit par le Cnes. Faut-il rappeler aussi que cette même requête ne cesse de faire des fracas dans les rangs des autres syndicats, à l'exemple du syndicat national des maîtres-assistants en sciences médicales (Snmasm) qui, depuis quelque temps, ne parlaient que de cette question. Parmi les propositions contenues dans la mouture du Cnes, M.Bouzerd souligne la gestion du plan de carrière à travers l'élaboration d'une nouvelle échelle de grades pour l'enseignant universitaire. Il convient de noter toutefois que les mesures, longtemps revendiquées par les syndicalistes, portent également sur la revalorisation des salaires et le logement. Concernant ce dernier point, il a été annoncé le lancement de plusieurs projets de construction de logements de type LSP dans plusieurs villes universitaires au profit des enseignants universitaires, selon notre interlocuteur. Il est utile de rappeler, à ce titre, que 11.500 logements ont été affectés depuis 1998 et que l'effort est poursuivi pour satisfaire toute demande, selon les disponibilités de chaque wilaya. Ainsi, un accord consensuel s'est dégagé entre les deux parties sur l'ensemble des problèmes exposés. La rencontre fut clôturée par un accord sur la nécessité d'un autre rendez-vous qui sera consacré aux dossiers des réformes pédagogiques et à la redynamisation du rôle de la recherche scientifique en tant que facteur important dans le développement durable du pays.