La compagnie Sonatrach a affirmé, dans un communiqué, que le conseil d'administration de Medgaz a signé, le 21 décembre 2006, à Madrid, la décision ferme d'investissement pour la réalisation du projet transcontinental du gazoduc Medgaz devant relier l'Algérie à l'Espagne à partir de Beni Saf jusqu'à Almeria. Ce projet structurant à caractère intercontinental sera, en outre, complété par la pose de lignes de communication en fibre optique et de câbles devant servir à transporter de l'électricité produite en Algérie et qui sera destinée à alimenter et à approvisionner le marché européen. Le ministre algérien de l'Energie et des Mines, M.Chakib Khelil, en avait fait l'annonce, lors d'une de ses interventions, à l'occasion de la 5e Conférence internationale sur les opportunités d'investissement dans le secteur de l'énergie et des mines, qui s'est tenue au mois de novembre dernier à Oran. L'annonce de cette décision marque, donc, le lancement du projet et le début de la mise en pratique des opérations de construction du gazoduc ainsi que la fin de sa phase contractuelle. Dans la foulée, les accords relatifs à l'approvisionnement en gaz naturel, paraphés entre l'entreprise nationale Sonatrach et ses principaux partenaires confirment le leadership de la compagnie algérienne sur la nouvelle pyramide de la structure d'actionnariat de la société Medgaz. Consacrée actionnaire majoritaire, Sonatrach détient dorénavant 36% des parts, suivie de Cepsa et Iberdrola (20%), de Gaz de France et Endesa avec 12% chacune. Ce projet, d'une capacité initiale estimée entre 8 et 10 milliards de m3 de gaz, verra la Sonatrach disposer d'un volume de 2,88 milliards de m3. Cepsa et Iberdrola 1,6 milliard de m3 pour chacune d'entre elles, Gaz de France et Endesa bénéficieront de 0,96 milliard de m3 pour chaque compagnie. Les travaux de construction du Medgaz devraient débuter à la fin de l'année 2007,