Des informations, souvent contradictoires, parlent de l'éventualité de la participation du FFS aux prochaines élections. Contacté, le secrétaire national à la communication M.Chaffaï Bouaïche, s'explique. Au moment où toutes les formations politiques préparent activement le prochain scrutin électoral, le FFS donne l'impression de n'être pas du tout intéressé par cet important rendez-vous. Les informations les plus contradictoires se font jour. Pour de plus amples précisions, M.Chaffaï Bouaïche, le secrétaire national du FFS à la communication, a été approché. D'emblée, M.Bouaïche, dira: «La décision d'y aller ou pas, n'est pas encore prise. Le conseil national qui se réunira, vers la mi-mars, aura peut-être à évoquer la question...». Puis se faisant plus prolixe, M.Bouaïche précise sa pensée: «Aujourd'hui, le débat ne se pose pas en termes de participation». Après une courte pause, il continue: «Il y a une situation confuse, incertaine». Une situation qui risque de déboucher sur des dérives graves pour la cohésion nationale, cela en l'absence de l'Etat. Pour le responsable à la communication du FFS: «Le débat se situe en une prise d'initiative politique forte pour sortir de cet engrenage. Cela passe nécessairement par un dialogue franc et transparent entre les forces politiques et sociales ayant une véritable représentation sociale en vue d'aller vers une véritable transition démocratique». Selon M.Bouaïche, le FFS milite plutôt pour l'élection d'une assemblée constituante ce qui est l'une des conditions pour aller vers une véritable transition démocratique. En fait, le parti de M.Hocine Aït Ahmed, semble concentrer ses efforts dans la préparation de la conférence nationale autour de la question sociale. Une rencontre conjointement préparée par le FFS et les syndicats autonomes. Il apparaît, à voir l'activité régnant au niveau de la direction de ce parti, que toutes «les machines de ce parti ont mis le cap sur cette conférence». Quant aux sorties sur le terrain, du premier secrétaire national, le Dr Djeddaï, le responsable à la communication l'explique comme une activité normale. Lors des ses interventions, Djeddaï s'est appuyé sur la situation politique nationale et a également évoqué le parcours du mouvement citoyen. Le premier secrétaire du FFS appelle à l'élargissement de la dissidence citoyenne dans le but de favoriser la démocratisation du pays. Apparemment, le plus vieux parti d'opposition du pays appelle de tous ses voeux à des consultations politiques. Refusant de s'asseoir avec «ceux qui ne représentent rien», le FFS fait un clin d'oeil aux forces politiques et sociales ayant une base réelle. Pour lui, «seul le dialogue est en mesure de participer à une véritable sortie de crise». Après avoir achevé tout un cycle consacré aux questions organiques, le FFS entend participer, pacifiquement au débat politique national, en apportant ses idées et surtout en pesant de tout son poids et pour le retour à la paix et pour une «transition démocratique». La question des élections semble, pour l'heure loin des préoccupations de ce parti.