Si on les appelle ainsi, c'est parce que qu'ils se sauvent dès qu'ils voient un agent de l'ordre public. Ce qui n'est pas le cas de ces vendeurs à la sauvette traqués depuis plus de deux mois, durant lesquels les habitants de Annaba ont pu retrouver l'usage des trottoirs, notamment celui de la rue Ibn Khaldoun connue sous le nom de «Gambetta». Malheureusement, le nettoyage n'a pas duré, puisque ces vendeurs à la sauvette sont revenus et ont installé leur marchandises un peu partout sur les trottoirs, défiant ainsi les services concernés qui ont levé les mains face à la ténacité et l'audace de ces pseudo commerçants, qui ne font aucune distinction entre un terrain vague et une artère principale du centre-ville, à l'image de la rue Gambetta et El Hattab, qui, de toute évidence, reflètent la mauvaise santé de la ville de Annaba, dont les habitants ne sont pas au bout de leurs peines. Pour la plupart d'entre eux, ils estiment que l'envahissement du centre-ville par ce marché illégal, par les parasites du commerce, est synonyme de délinquance juvénile. Puisque ces jeunes, qui cherchent solution à leur chômage sont une source directe des différents crimes et délits en l'occurrence vol à la sauvette, agression et autres. La loi doit être là pour réprimer tout dépassement. Malheureusement, cela est loin d'être le cas à Annaba, puisque il est vraiment déplorable de voir ces vendeurs à la sauvette, faire écouler leurs marchandises sous le regard désolé des commerçants dans leurs magasins qui, eux, sont obligés de se soumettre à la réglementation du fisc, pendant que les autres se font un bénéfice net d'impôt par la force de la voix et de l'audace.