Il a réitéré son soutien au président de la République pour un troisième mandat. Le secrétaire général du RND, M.Ahmed Ouyahia, était jeudi à Tizi Ouzou, où Il a eu à présider une rencontre avec la société civile, durant la matinée, au niveau du siège du bureau régional du parti, et un conseil de wilaya, durant l'après-midi, au niveau du Jardin secret. Les travaux s'étaient déroulés à huis clos. Selon nos sources, M.Ouyahia a rencontré les représentants des patriotes, du patronat et les investisseurs potentiels. Il semble qu'un tour d'horizon de la situation de la wilaya a été fait, et que les uns et les autres ont exposé leurs difficultés et leurs espoirs. Il a été ainsi souligné les retards enregistrés par la wilaya sur le front du développement, et on a, également, longuement parlé du chômage et de la relance économique. M.Ouyahia dira à ses hôtes qu'«il y a une manne financière de plus de 100 milliards, et qu'il appartient à la société civile de s'impliquer avec les pouvoirs publics» afin, justement, selon le patron du RND, de faire en sorte que la wilaya en profite avantageusement. La seconde partie du programme de l'ex-chef de gouvernement et néanmoins chef du RND, a été consacrée à l'organique et aux orientations politiques. Lors du conseil de wilaya, il aurait été question de développement économique et d'investissement avant d'aborder le volet organique et d'évoquer les prochains rendez-vous électoraux. D'emblée, M.Ouyahia a dit «être prêt à répondre à toutes les questions touchant tant à l'économie qu'à l'organique et aux préoccupations des citoyens». A propos du découpage administratif éventuel, M.Ouyahia dira: «A quoi serviraient d'autres entités administratives si les moyens adéquats ne suivent pas?» Il souligne que 80% des communes sont déficitaires, et il martèle qu'il est temps que cette situation cesse. En ce qui concerne la révision de la Constitution, M.Ouyahia rappelle que ce sont là les prérogatives du président de la République. Ce n'est pas l'affaire des partis politiques. Il réitère son soutien au président de la République pour un troisième mandat, et de citer l'exemple de la Tunisie qui jouit d'une stabilité et de la continuité. Selon M.Ouyahia, qui a abordé les cas des repentis, «il n'y a pas d'argent qui a été distribué. Certains d'entre eux sont retournés dans leurs emplois, sauf pour ce qui est des postes sensibles, comme l'éducation». Il clôture son intervention en appelant les militants de sa formation à faire de la proximité afin d'expliquer les positions de son parti quant aux questions relevant de la quotidienneté.