La communauté internationale a réagi différemment mais fermement pour dénoncer cet acte odieux. Cependant, il y a lieu de souligner que c'est la première fois que la communauté internationale condamne les attentats en Algérie. Apparemment, le changement de désignation du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (Gspc) sur ordre de Oussama Ben Laden en Organisation d'El-Qaîda au Maghreb y est pour beaucoup. «Nous condamnons ferme-ment les attentats qui ont tué six personnes en Kabylie», a indiqué le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Jean-Baptiste Mattéi, dans une déclaration à la presse. «Nous sommes aux côtés de l'Algérie dans sa lutte contre le terrorisme», a ajouté le porte-parole en présentant les condoléances de la France «aux familles et aux proches des victimes de ces actes injustifiables». De son côté, le gouvernement italien a exprimé «sa plus ferme condamnation» de ces actes qu'il qualifie d'«actes de violence barbares et injustifiés». Dans un communiqué, Massimo D'Alema, chef de la diplomatie italienne et également vice-président du conseil, a exprimé la plus ferme condamnation et de prévenir «la revendication de la part de l'organisation Al-Qaîda au Maghreb ajoute une connotation encore plus préoccupante, qui doit amener à ne pas baisser la garde dans la lutte contre le terrorisme international». Et l'Italie de réaffirmer sa détermination à jouer son rôle dans la lutte contre le terrorisme. Le chef de la diplomatie italienne souhaite que «les auteurs de ces crimes atroces puissent être remis le plus vite possible aux mains de la justice». Par ailleurs, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a qualifié cet acte «de criminel injustifiable», tout en assurant sa solidarité aux gouvernement et peuple algériens «dans leur lutte contre le terrorisme (...) qui tente de mettre fin à la stabilité et à la sécurité en Algérie».