C'est ce matin que s'ouvriront ses travaux au technicum de cette ville. A l'ordre du jour, l'action d'envergure nationale que proposera la coordination intercommunale de Béjaïa dont la réunion de vendredi à Akfadou ne s'est achevée que tard dans la nuit. Les participants ont longuement débattu le principe de l'organisation d'une action d'envergure nationale à Ouzellaguen à l'occasion du 45e anniversaire du Congrès de la Soummam. Les différents délégués étaient divisés entre l'organisation d'une marche de délégués telle que proposée par le comité de suivi de la commune d'Ouzellaguen et une marche populaire pour finalement s'entendre sur une marche nationale avec des activités d'appoint qui s'étaleront sur trois ou quatre jours. La proposition de la CIC serait-t-elle retenue par l'interwilayas? La réponse sera connue demain à l'issue de cet énième conclave qui sera vraisemblablement consacré aux meilleurs moyens de remobiliser. L'intercommunale de Béjaïa avait, à cet effet, rendu publique une déclaration dans laquelle «elle salue la mobilisation et l'adhésion de la population aux actions» et «condamne la répression du pouvoir» caractérisée, selon les rédacteurs, par l'«enlèvement, la séquestration et l'arrestation de marcheurs à quelques heures de l'ouverture du Festival mondial de la jeunesse et de l'étudiant». La CIC réaffirme, à l'occasion «la détermination du mouvement à aller de l'avant et à poursuivre son noble combat pour faire aboutir la plate-forme de revendications d'El-Kseur». Selon les observateurs, la réunion d'Akbou est déterminante pour la suite du combat notamment depuis que le pouvoir a tenté de trouver des interlocuteurs crédibles. La tentation est visible chez certains délégués qui sont allés jusqu'à dire: «L'essentiel est de déposer la plate-forme de revendications à la présidence.» De chauds débats sont prévisibles entre les dialoguistes et ceux qui refusent même d'en parler