Tout le monde l'aura sans doute remarqué. Depuis les derniers attentats contre les commissariats de police et les brigades de la Gendarmerie nationale en Kabylie, un impressionnant dispositif sécuritaire a été déployé à Alger. Commissariats, sièges de daïra et d'APC sont placés sous haute sécurité. Les patrouilles de police sillonnent, de jour comme de nuit, les ruelles de la capitale, la multiplication des barrages, l'esprit de vigilance des forces de l'ordre est manifesté à travers des virées pédestres effectuées en des endroits connus pour leur grande affluence, tant d'ingrédients qui renseignent, à juste titre, sur l'existence d'une stratégie à même de parer à tout danger et aussi de détecter toute menace terroriste. Les services de la Dgsn sont, en effet, alertés au sujet de la menace terroriste qui pourrait resurgir à tout moment. Ainsi, dans plusieurs sûretés urbaines implantées dans la capitale autant dans les zones intra-muros que dans la banlieue, ces structures sont dans un état d'alerte maximale. Sachant que les commissariats de police sont la cible privilégiée des sanguinaires du Gspc, les services de sécurité ont été instruits au niveau des différentes localités de la capitale, tout comme dans les grandes villes du pays de renforcer la sécurité aux alentours des commissariats et autres structures sensibles. Des sentinelles ont même été placées aux sièges de sûretés de daïras et de wilayas. En sus, et en attendant que le menace terroriste soit maîtrisée au niveau de la capitale, la lutte contre la délinquance figure, également, au programme des forces de sécurité qui multiplient les descentes répressives dans les quartiers réputés comme étant des zones criminogènes.