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L'ONU, parlons-en!
IRAN, TERRITOIRES PALESTINIENS, SAHARA OCCIDENTAL...
Publié dans L'Expression le 26 - 02 - 2007

Que peuvent les Nations unies dans la résolution des conflits alors qu'elles sont outrageusement instrumentalisées par les grandes puissances?
L'ONU créée à l'origine pour oeuvrer à la paix dans le monde, outre d'avoir confirmé ses limites, a surtout été instrumentalisée et mise au service des grandes puissances alors que les pays et les Etats ne sont pas, ou ne sont plus, égaux devant le droit international quand celui-ci est accommodant pour les uns, intransigeant pour les autres. Ceux qui ont le malheur de ne pas disposer d'un puissant protecteur au Conseil de sécurité disposant d'un droit de veto.
On l'a vu, les résolutions de l'ONU ne s'appliquent pas de la même manière quand elles concernent la Syrie ou les Palestiniens, qui doivent de gré ou de force, s'y conformer, ou l'Etat hébreu qui décide lui-même de l'applicabilité ou non des décisions onusiennes le concernant.
On le voit encore sur la question de la décolonisation du Sahara occidental où l'ONU n'arrive pas, depuis 30 ans, à organiser un référendum d'autodétermination dans cette région, dernier territoire de l'Afrique encore colonisé, quand un problème identique, celui du Timor oriental a pu trouver une solution conforme au droit international. Ainsi, le référendum qui a pu être imposé par la communauté internationale à l'Indonésie, qui a occupé, illégalement, en juillet 1975 le Timor Est -après le retrait de l'ancien occupant portugais- n'a pu être concrétisé au Sahara occupé, dans les mêmes conditions, en septembre 1975 par les forces armées marocaines, suite au départ de l'administrateur en titre, l'Espagne.
Au Timor oriental, ce n'est pas en fait l'ONU qui a imposé le respect du droit international et l'application des résolutions onusiennes y afférentes, mais est dû au fait que Djakarta a perdu l‘appui des grandes puissances, notamment, celui des Etats-Unis qui, jusqu'alors, empêchaient par des manoeuvres dilatoires l'organisation au Timor d'un référendum induit par les résolutions du Conseil de sécurité. Au Sahara occidental, si la Munurso (Mission des Nations unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental) est mise dans l'incapacité d'organiser une consultation électorale du peuple sahraoui, c'est au fait d'autres agissements temporisateurs, notamment ceux de la France, qui permettent au Maroc de narguer la communauté internationale. Dès lors, l'ONU n'agit pas, n'a jamais agi, au regard de ses seuls statuts et prérogatives, mais vis-à-vis du rapport de force à l'intérieur de sa composante et singulièrement au veto détenu par les cinq principales puissances nucléaires dans le monde (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande Bretagne, France).
L'affaire du nucléaire iranien montre, largement, l'effet de ce «deux poids, deux mesures» lorsque tout est fait pour contraindre l'Iran à renoncer à un droit, absolument légitime que lui confère le droit international et particulièrement le Traité de non prolifération nucléaire de 1968, reconduit en 1995 de recherche nucléaire, quand personne et surtout pas l'ONU et son organisme de sûreté nucléaire, l'Aiea (Agence internationale de l'énergie atomique) ne veulent savoir ce que cachent les centrales nucléaires israéliennes de Dimona.
Mais il apparaît bien qu'Israël, un Etat surprotégé, n'a à répondre à aucun de ses crimes (commis contre les Palestiniens), ni à déclarer son arsenal nucléaire un secret de Polichinelle qui en fait la sixième puissance nucléaire dans le monde. Or, comme cela s'est avéré être le cas en Irak, où les Américains, après avoir envahi et détruit ce pays, ont dû admettre que l'Irak ne dispose d'aucune arme de destruction massive (ADM), comme l'en accusait Washington qui a déterminé l'invasion et l'occupation de ce pays avec comme résultat la, perspective d'une guerre civile cela risque de se reproduire en Iran.
Alors que les bruits de bottes (américains et israéliens) se font assourdissants et que l'inquiétude d'une escalade militaire se fait jour dans le monde, des experts occidentaux estiment, sous anonymat, qu'il n'existe aucune preuve démontrant que l'Iran s'adonne à la fabrication d'une bombe atomique. «Depuis 2002, presque tous les renseignements qui nous sont parvenus se sont avérés faux», indique un diplomate de haut rang de l'Aiea cité par un quotidien américain.
Des responsables américains reconnaissent, en privé, que la plupart des preuves avancées sur l'existence d'un programme nucléaire iranien «demeurent ambiguës, partielles et difficiles à recouper», a encore écrit ce journal le Los Angeles Times. Et avec ça, l'ONU ne peut même pas mettre en garde les Etats-Unis et Israël qui menacent ouvertement de recourir aux armes pour faire se conformer l'Iran à leur diktat. Que dire des Palestiniens mis en demeure de se soumettre à Israël par un Quartette où figure l'ONU qui a été incapable depuis 60 ans de faire se conformer l'Etat hébreu aux résolutions du Conseil de sécurité. D'autant plus que les sommations du Quartette, qui asphyxient depuis un an financièrement et économiquement en un mot affament le peuple palestinien, sont d'abord celles d'Israël qui exige que le Hamas respecte des accords (signés entre Israël et les Palestiniens, accords qu'Israël ne respecte pas lui-même), renonce à la violence, (omniprésente dans les territoires palestiniens occupés du fait de l'armée israélienne) et reconnaisse l'existence de l'Etat hébreu (quand Israël n'est pas près de reconnaître ou d'admettre l'érection d'un Etat palestinien indépendant).
Dans un rapport rendu public vendredi, le rapporteur de l'ONU, le Sud-Africain John Dugard, preuve à l'appui, a montré qu'Israël pratique l'occupation, la colonisation et l'apartheid dans les territoires palestiniens, tous crimes répertoriés par l'ONU et les conventions internationales comme contraires au droit international. M.Dugart indique dans son rapport que «la discrimination contre les Palestiniens se produit dans plusieurs domaines.
De plus, la Convention internationale sur l'élimination et la répression du crime de l'apartheid de 1973 semble être violée par de nombreuses pratiques, notamment celles privant les Palestiniens de la liberté de mouvement». «La communauté internationale a identifié trois régimes comme incompatibles avec les droits de l'Homme, le colonialisme, l'apartheid et l'occupation étrangère. Israël est clairement dans une situation d'occupation militaire des territoires palestiniens.
En même temps, des aspects de cette occupation constituent des formes de colonisation et d'apartheid qui sont contraires à la loi internationale» affirme encore le rapport. L'ONU va-t-elle suivre son rapporteur et exiger d'Israël de se conformer, enfin, au droit international? Il serait curieux qu'il en soit ainsi. Alors, l'ONU?
Parlons-en!


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