Présent, hier à Tifariti, en compagnie de Mohamed Chérif Abbès et Abdallah Baâli, respectivement ministre des Moudjahidine et ex-délégué de l'Algérie auprès de l'ONU, Abdelkader Messahel a mis en évidence l'important soutien de certains Etats européens, tels que l'Allemagne, l'Italie, la Hollande, ainsi que des Etats du nord de l'Europe à la dernière résolution onusienne adoptée par son assemblée générale. Cette même résolution réitère le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination. Quant à la position de l'Algérie vis-à-vis de la question sahraouie, celle-ci, à en croire le ministre chargé des Affaires africaines et maghrébines, est claire depuis 1966, date de l'enregistrement de la question sahraouie dans l'agenda des Nations unies. «Nous sommes pour la recherche d'une solution dans le cadre de la légalité internationale, pacifique et politique». Selon Abdelkader Messahel, le règlement de la question sahraouie dépend du parachèvement du processus de décolonisation et l'exercice du peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination.