Plus de 18.000 ouvriers étrangers activent en Algérie dans les secteurs du bâtiment et des travaux publics, a indiqué hier sur les ondes de la Chaîne III de la Radio nationale un responsable au niveau du ministère de l'Emploi et de la Solidarité nationale. Ce dernier a aussi noté que ces ouvriers, dont la plupart sont d'origine chinoise, sont acheminés en Algérie dans l'objectif de satisfaire les besoins en main-d'oeuvre, notamment qualifiée dans les secteurs précités. En effet, le gouvernement algérien ayant initié des projets gigantesques, à l'image de l'autoroute Est-Ouest pour ne citer que celui-ci, a beaucoup mis l'accent sur leur réalisation conformément aux normes internationales. Et pour rester dans l'exemple du mégaprojet de l'autoroute Est-Ouest, il a été établi que la main-d'oeuvre algérienne est loin d'être qualifiée pour mettre en oeuvre un chantier de cette envergure. D'ailleurs, le ministre des Travaux publics n'a t-il pas fustigé les entreprises algériennes publiques et privées en soulignant clairement «qu'il faudrait quelque 70 ans à celles-ci pour finaliser la réalisation de l'autoroute Est-Ouest». D'où le recours aux entreprises sino-japonaises pour mettre en oeuvre ce même projet et ce, dans un délai ne devant en aucun cas dépasser les quarante mois. Toujours est-t-il que selon l'intervenant, hier matin, sur les ondes de la Radio Chaîne III, tous les ouvriers étrangers travaillant sur le sol algérien jouissent des mêmes droits et sont soumis aux mêmes devoirs que les ouvriers algériens. En outre, l'orateur a exclu tout risque pouvant découler, du fait d'importer de la main-d'oeuvre étrangère, sur la réussite de la politique de l'emploi initiée par l'Etat. et pour preuve, il citera le fait que cette main-d'oeuvre n'est pas utilisée dans la totalité des secteurs d'activité. Le même intervenant a aussi insisté sur l'obligation faite aux entreprises étrangères de rapatrier tous leurs ouvriers dans leur pays d'origine, et ce, au lendemain de l'expiration du contrat paraphé avec les autorités algériennes.