Les assistants techniques de laboratoire relevant du corps commun mais exerçant au sein de l'éducation et dans les établissements scolaires plus particulièrement réclament toujours et à chaque fois que l'occasion leur est donnée un statut qui sied à leur fonction. Récemment, et voyant les autorités du pays se pencher sérieusement sur le dossier des statuts de la Fonction publique, les concernés sont revenus à la charge en adressant des correspondances à qui de droit. Dans leurs doléances, lesdits fonctionnaires estiment que la dénomination dont ils jouissent actuellement agents de laboratoire est loin de refléter la tâche qu'ils accomplissent au sein des établissements scolaires en soutenant, de ce fait, qu'il est grand temps que le gouvernement et les services compétents leur attribuent un statut particulier en les intégrant dans le corps de l'éducation.En ce sens, les protestataires attestent que leur rôle dans les institutions éducatives est d'une réelle importance du moment que leur travail est complémentaire à celui de l'enseignant. Ainsi, «l'enseignant ne peut accomplir un travail parfait et de qualité sans la présence et l'aide des assistants de laboratoire», argumentent-ils. Cette catégorie de fonctionnaires tient également à souligner que la formation qu'ils ont reçue dans les instituts technologiques de l'éducation pour l'obtention d'un diplôme d'assistant technique en laboratoire devrait suffire et faciliter leur intégration dans l'enseignement afin de quitter définitivement le corps commun. Vers la fin de leur dernier écrit adressé au ministère de tutelle et dont une copie nous a été remise, les plaignants exhortent les pouvoirs publics et en particulier le ministre de l'Education à se pencher sur leur cas et leur permettre de rejoindre le corps de l'éducation en qualité d'«assistants techniques de laboratoire».