Les représentants de la Fnte (Fédération nationale des travailleurs de l'éducation) se sont réunis mercredi avec le ministre de l'Education nationale, M. Benbouzid. Sur invitation de ce dernier, ont assisté à cette rencontre des délégués du ministère de l'Habitat. L'objet de cette réunion de fin février, se devine donc: trouver une solution aux problèmes «urgents» et lancinants du logement des enseignants. La Commission, qui doit tabler sur ce dossier, a moins de quinze jours pour apporter des réponses concrètes. Elle doit satisfaire au quatrième point de la plate-forme de revendications des travailleurs de l'Education: «Faciliter l'accès au logement pour les travailleurs de l'éducation (sociaux, CNL, participatifs, Cnep, Eplf) par l'octroi de quotas». Cette Commission conjointe aux quatre au tres, aura donc à étudier la demande des syndicats et formuler des propositions ensuite. Bien que «la situation des enseignants reflète la politique ant-sociale des gouvernements précédents, les demandes actuelles du monde de l'éducation, sont-elles réalistes?», s'interrogent les observateurs. Selon ces derniers, la question du logement des enseignants est avant tout du ressort de leur syndicat qui ne doit pas nécessairement en référer au gouvernement, car la demande des enseignants n'est que le reflet de la demande sociale, en général, en matière d'habitat. A ce titre, la formule location-vente, à elle seule, répondrait très bien à l'attente des enseignants. D'autant plus que la demande suit son cours. D'autres relèvent encore que les 0,5% de la CNL - Caisse nationale du logement - que détient l'UGTA, permettent largement de solutionner la question de l'habitat des enseignants. Sans recourir aux «gesticulations syndicales». C'est pourquoi d'aucuns accusent la Fnte de se tromper de combat pour faire aboutir la demande des enseignants en matière de logement.