Les terroristes se servent des femmes et des enfants comme bouclier. La horde sauvage, actuellement traquée par les forces de l'Armée nationale populaire chargées de la lutte antiterroriste à Amizour, dans la wilaya de Béjaïa, se sert des femmes et des enfants comme «bouclier» afin d'empêcher l'assaut que les services de sécurité s'apprêtent à donner. Se servant de cette arme défensive, les criminels, ayant refusé de se rendre, tentent de repousser l'offensive des militaires, lesquels, ont indiqué des sources très bien informées, ont atteint pratiquement toutes les caches. Pris au piège suite à un bouclage hermétique, les terroristes ont ouvert le feu sur les militaires, alors que ces derniers ont usé de toute leur verve pour les convaincre à déposer les armes. Des accrochages «non-stop» ont opposé les services de sécurité aux criminels. Dans un premier bilan, les services de sécurité, suite à une action militaire, ont réussi à mettre hors d'état de nuire quatre terroristes. Ces derniers, ont indiqué les mêmes sources, se seraient rendus pour permettre à leurs acolytes de prendre la fuite et stopper la progression des militaires. Les terroristes cherchent, selon toute vraisemblance d'après l'étude des services de sécurité, à préserver la vie d'un des leurs qui serait un important élément d'Al Qaîda Maghreb. Curieusement, cette situation nous rappelle la grande opération menée l'été dernier à Seddate, wilaya de Jijel, où des femmes et des enfants avaient été utilisés par leurs propres époux et pères comme bouclier. L'opération s'était soldée par l'anéantissement de plus d'une quarantaine de terroristes. L'opération déclenchée à Béjaïa et dirigée par un cadre supérieur de l'ANP et supervisée par un général, se déroule dans les mêmes conditions et circonstances. Cette action militaire a été décidée après une analyse et une étude, suite à une recrudescence terroriste qui a plongé la région dans une certaine violence. L'arrestation d'un terroriste ancien activiste dans les maquis de Jijel, a permis aux services de sécurité le recoupement de plusieurs renseignements notamment sur la position des terroristes. Il sera conclu que la wilaya de Béjaïa constitue une zone de repli. Le voile sera levé sur la présence insoupçonnée de réseaux de soutien pour cette organisation criminelle. Une vingtaine de personnes, dont des industriels et des patrons d'établissements de service, ont été arrêtées pour soutien au terrorisme. De nombreuses caches et casemates furent détruites. Selon les mêmes sources. Les éléments de l'Armée nationale populaire tentent de convaincre les renégats à libérer les femmes et les enfants dans le but de préserver leur vie. Cependant, à l'heure ou nous mettons sous presse, les terroristes ont refusé de répondre aux injonctions militaires, préférant se servir de la vie de ces derniers.