L'Union européenne ne va pas interférer dans les négociations entre l'Algérie et l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Aucune aide particulière ne leur sera accordée pour débloquer la situation. Le message de Wolsgang a été très clair hier. C'est à l'Algérie de faire des concessions. «Quand on négocie, il y a un minimum qu'on doit accepter. Les 140 pays de l'OMC ne vont pas changer de position.» Cette organisation n'a jamais et ne pourra pas faire exception à un pays. Certes, il y a un prix à payer «mais beaucoup d'avantages à récolter». Wolsgang a reconnu que l'accord d'association entre l'Algérie et l'UE est gelé à cause du volet relatif aux services. Le point d'achoppement dans les négociations avec l'OMC. «Ce n'est pas en prolongeant les accords protectionnistes ou en gagnant du temps qu'on trouvera une solution», note-t-il, tout en appelant les Algériens à faire preuve d'objectivité dans ce dossier.