L'histoire des véhicules saisis pour faux dédouanement continue de susciter des interrogations aussi bien chez les victimes que chez les autres citoyens à Tizi Ouzou où l'on enregistre pas moins de 500 voitures concernées. En effet, les victimes ne veulent, apparemment, pas lâcher prise dans la mesure où elles exigent continuellement la restitution de leurs véhicules. D'ailleurs, pour maintenir la pression, les concernés se rassemblent habituellement devant le siège de la douane au chef-lieu de wilaya. Ils exigent, au fait, l'annulation de la vente aux enchères de leurs voitures comme ils revendiquent l'interpellation des personnes à l'origine de cette affaire qui concerne plus de 1200 voitures à l'échelle nationale. Cela étant, l'affaire des véhicules saisis pour faux documents douaniers risque de susciter d'énormes mécontentements qui pourraient faire dégénérer la situation. Et pour cause, lors du sit-in, les victimes se montraient visiblement menaçants surtout après l'annonce de la vente aux enchères de leurs véhicules mais qui a été finalement ajournée pour, sans doute, éviter d'éventuel débordements. «Ils veulent nous confisquer des véhicules que nous avons payé avec notre propre argent alors que les complices dans cette affaire de faux documents douaniers sont connus par les services de sécurité. Les gens qui nous ont vendu n'ont pas été interpellés. Nous voulons que cette affaire connaisse son épilogue. Vraiment, on se sent victimes d'un réseau de trafiquants», déplorent les contestataires qui comptent empêcher la vente aux enchères de leurs véhicules. En attendant, les victimes sont toujours dans l'expectative.