Il y a lieu de dénoncer une véritable inertie des élus locaux qui ne font rien pour prendre les mesures adéquates. La ville de Mouzaïa, qui était autrefois un havre de paix, se trouve aujourd'hui confrontée à une multitude de problèmes. Délinquance juvénile, drogue et agressions quotidiennes à l'arme blanche sont devenus la hantise de la population qui ne sait que faire devant l'ampleur des dégâts. Nous assistons, en effet, à une véritable inertie des élus locaux qui ne font rien pour prendre les mesures qui s'imposent en pareil cas pour éradiquer ces maux qui ont atteint des proportions dangereuses et inquiétantes. Il ne se passe pas un jour sans qu'il nous soit signalé une agression ou, dans la majorité des cas, des blessures occasionnées à l'arme blanche. Après identification des agresseurs, ces derniers sont conduits au commissariat ou à la brigade de la gendarmerie, puis relâchés dans la nature sans être inquiétés. Cette manière de faire et d'agir angoisse la population qui aspire à ce que la force publique et les autorités locales prennent des décisions fermes pour ramener la sécurité et la sérénité dans une ville déjà minée par le chômage et l'oisiveté. Mouzaïa est une ville où le taux de criminalité est l'un des plus élevés de la wilaya de Blida. La drogue et les psychotropes se vendent au vu et au su de tous. De jeunes dealers connus des services de sécurité proposent, de jour comme de nuit, leur «saleté» devant des établissements scolaires sans pour autant être interpellés. La crainte des parents et le désarroi des chefs d'établissements appellent les pouvoirs publics à plus de rigueur envers ces trafiquants de drogue qui détruisent la jeunesse de la ville. Si, par le passé, Mouzaïa était une ville considérée comme l'une des plus propres du centre du pays, aujourd'hui, ce n'est plus le cas, il suffit de se promener le long du boulevard du 1er-Novembre pour constater, de visu, que des détritus sont jetés à même les trottoirs, et jonchent allègrement les bordures de l'avenue principale. La majorité des trottoirs est squattée par les commerçants, gênant ainsi la circulation des piétons, les obligeant à marcher sur la chaussée. Cet état de fait est connu de tous et, pourtant, personne ne se soucie des conséquences que peuvent engendrer de pareils comportements. Le manque de civisme et le silence des autorités locales font que cette localité à perdu son prestige d'antan et pourtant les textes réglementaires sont clairs à ce sujet. Il temps de remédier à cet état de fait qui exige un minimum de rigueur et de volonté.