L'école primaire du quartier Ben Azout, située en bas de l'hôpital Frantz-Fanon, attend toujours son inauguration officielle et ce, malgré qu'elle soit opérationnelle depuis plus d'une année. Pis encore, l'édifice récent est plein de fissures et de «défauts» de construction. Il manque de finition et de solidité, notamment au niveau de sa boiserie. D'ailleurs, un parent d'élève dit craindre, à tout moment, l'effondrement du portail de l'école dont l'emplacement n'est pas, selon lui, sécurisé. En plus, il n'est pas encore raccordé au gaz naturel alors que les habitations environnantes ont bénéficié de cette commodité depuis deux mois, faisant même l'objet d'une visite du wali et des autorités locales, lors de l'opération du raccordement de ce quartier. L'autre paradoxe, au niveau de cette école primaire, est sa salle de lecture qui n'a que le nom, puisque dépourvue d'ouvrages éducatifs et pédagogiques, et ce, au détriment des écoliers. C'est à se dire si les enfants fréquentant les écoles de la «campagne» ne sont pas des élèves à part entière. En outre, les arbres devant embellir les alentours de l'école brillent par leur absence. Ces élèves «rêvent» du jour où ils pourront planter, de leurs propres mains, des arbres pour leur établissement et développer ainsi leur esprit écologique. Enfin, les quelque 300 élèves de l'école Ben Azout sont privés de l'enseignement en langue française depuis plusieurs mois alors que les examens de fin d'année sont proches. Que vont-ils répondre dans les feuilles d'examen, surtout ceux qui passent l'examen de sixième? L'état de l'école Ben Azout, à l'instar des autres établissements scolaires situés hors des centres-villes, subissent l'indifférence des autorités locales.