La campagne électorale s'est déroulée dans de très bonnes conditions, nous a affirmé hier M.Saïd Zerrouki, le directeur général des libertés publiques et des affaires juridiques au ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales (Micl). Joint par téléphone, ce dernier a observé que les partis, dans l'ensemble se sont soumis aux lois en vigueur qui fixent un certain nombre de limites: «Les discours des candidats se sont conformés à l'éthique. Aucune atteinte aux symboles de la nation n'a été enregistrée» a-t-il déclaré à L'Expression. Les problème posés en termes d'affichage anarchique ont été réglés à l'amiable entre les différentes formation en course. A priori donc, aucun problème majeur n'a été signalé ces vingt derniers jours au ministère de l'Intérieur. Par ailleurs, notre interlocuteur nie formellement les propos du Mouvement de la société pour la paix qui accuse des grandes formations de tenir des réunions avec les encadreurs afin de «négocier les méthodes de fraude». «Aucune plainte n'a été déposée dans ce sens au ministère de l'Intérieur», nous confie l'orateur. M.Zerrouki défend les encadreurs: «Nous avons tenu à assurer un encadrement propre. Il ne faut pas oublier, ajoute-t-il, que ces encadreurs sont issus de la société civile, choisis avec rigueur.» Ces derniers ont bénéficié de stages et de formations. La liste des encadreurs a été remise, apprend-on, aux partis ayant exprimé le souhait. Aucun d'entre eux n'a contesté ces listes, selon lui. Enfin, M.Zerrouki a invité le Mouvement de la société pour la paix (MSP) à fournir les preuves de ses accusations.