L'étau se resserre davantage sur le groupe de Timezrit qui ne finit pas de dévoiler son butin ou ghanima de guerre, sans doute amassé depuis quelques années en perpétrant des plus abominables actes de violence terroriste, tels les attentats ciblés, enlèvements, rapts, rackets ainsi que d'autres forfaits. Ainsi, est-il rapporté par une source sécuritaire sûre, dans leur progression certes, lente mais très efficace, les forces combinées de sécurité, qui ont pu détruire la première cache, avant-hier, où 26 talkies-walkies, une quantité importante de denrées alimentaires, une kalachnikov, un PA et une somme d'argent évaluée à plus de 2 milliards de centimes, ont été découverts, dans leur avancée hier, vers le repère de l'ennemi, une autre découverte spectaculaire a été réalisée. Une source fiable, présente dans les affrontements, parle d'un RPG7, un appareil sophistiqué dont les moules servent à fabriquer le TNT à partir de produits chimiques, de l'ammoniac, etc., trois groupes électrogènes et des bonbonnes de gaz butane, découverts hier. Pour rappel, l'opération déclenchée, samedi dernier, à la suite des renseignements fournis par un terroriste qui s'est rendu à Azeffoun, et qu'on dit occupant une place importante dans la hiérarchie du Gspc (Aqmi), s'est soldée par l'élimination de pas moins de sept terroristes. Toutefois, notre source précise que, contrairement aux deux premiers jours où les terroristes rescapés ripostaient sporadiquement, depuis lundi dernier, aucune riposte de la part de ces derniers n'a été enregistrée. Aussi, apprend-on que le groupe en question, activant sous la bannière de l'émir El Bey, est composé de 12 éléments des plus dangereux criminels, tel Zizig, originaire de Timezrit, ayant rejoint le maquis depuis le début des années 90. Cependant, selon une source sûre, trois militaires ont été tués et cinq autres grièvement blessés depuis le début de cette opération, tandis que pour la journée d'hier, une bombe artisanale a explosé au passage d'une troupe militaire. Le bilan fait état de quelques militaires blessés, indique notre source. Selon toujours notre source, le quartier général de ce groupe est constitué de 6 à 8 caches aménagées en casemates communiquant par deux longs tunnels. Par ailleurs, d'autres renforts ont afflué, hier encore, vers Aït Sidi Amara dans la localité de Timezrit, à quelque 35 km au sud-est de Boumerdès.