La prise en charge de ces dossiers permettra la création de plus de deux millions d'emplois. Les jeunes ont du mal à créer leurs propres entreprises. Bureaucratie tentaculaire. Difficultés de constituer un dossier. Blocage au niveau des banques. Ils sont plusieurs initiateurs de projets à trimbaler leurs dossiers. A en croire les statistiques de l'expert en économie, Malek Serrai, 560.000 dossiers de ce genre sont en souffrance. La prise en charge de ce nombre de dossiers permettra, selon lui, la création de plus de deux millions de postes d'emploi. «La faute est partagée», a déclaré, hier, M.Serrai lors du forum d'El Moudjahid consacré à l'investissement. Le problème se situe, en premier lieu, selon l'intervenant, au niveau des banques. Celles-ci, soient-elles traînent pour l'octroi des crédits soit elles les rejettent carrément. Chiffres à l'appui, 33% des dossiers sont rejetés par les banques. Outre les banques, les problèmes liés au registre du commerce et au foncier freinent également leur concrétisation. La guerre des chiffres. Le président du Conseil national consultatif pour la promotion des PME, Zaïm Bensasi, a révélé, hier, les résultats d'une enquête faite par un bureau d'études international sur l'état de l'économie algérienne. L'étude a été réalisée sur un échantillon de 155 pays. Pour l'obtention des crédits, l'Algérie est classée à la 138e place avec la remarque «mauvais». Pour la protection de l'investissement, elle a été classée au 77e rang. Elle occupe la 135e place concernant le recouvrement des créances. Quant à la mise en faillite, notre pays se retrouve à la 46e place.