Ces mesures concernent essentiellement des fabricants de vinaigre, de chocolat, de confiserie, de biscuit, de crème glacée et de fromage. Les services de contrôle de la qualité et de la concurrence ont effectué plus de 1560 opérations du mois d'avril à ce jour. Ces opérations interviennent à l'heure où plusieurs pratiques commerciales illégales commencent à refaire surface. Ainsi, les brigades de la répression des fraudes ont relevé 437 délits sur 1560 interventions menées. La semaine dernière, les mêmes services et en collaboration avec les éléments de la Sûreté de wilaya, ont saisi à Petit-Lac, une quantité de 99 quintaux de boyaux d'ovins et de bovins. Ces abats servent pour la préparation du plat traditionnel, connu dans l'Oranie sous l'appellation de osbane. Des chiffres alarmants témoignent de la propagation des pratiques commerciales illicites. A l'approche de chaque été, ces pratiques frauduleuses prolifèrent et prennent des proportions alarmantes en bafouant les notions de qualité et d'hygiène. Aussi, les violations au Code du commerce sont légion. Elles concernent particulièrement le non-respect de la conformité de l'étiquetage, l'absence des ingrédients du produit fabriqué et les dates de péremption devant être affichées sur le produit vendu. Dans ce cadre, plusieurs produits de bouche comme le fromage et le vinaigre ont été retirés, à la fois, de la vente et de chez le fabricant. Au total, l'on saura que 78 procès-verbaux ont été dressés contre les contrevenants. Ces derniers feront également l'objet de poursuites judiciaires. Dans le même chapitre, 25 propositions de fermeture ont été annoncées ainsi que 9 cessations d'activité. Ces mesures concernent essentiellement des fabricants de vinaigre, de chocolat, de confiserie, de biscuit, de crème glacée et de fromage. Sur un autre plan, les éléments de la DCP ont procédé, dernièrement, à la fermeture d'une chocolaterie pour non-respect des normes de fabrication et absence de registre du commerce. Comme on a procédé, sur-le-champ, à des prélèvements et des échantillonnages et ce aux fins d'analyses. En attente des résultats, et comme première mesure, les mis en cause dans cette affaire ont été traduits devant les tribunaux. Cette fabrique, pour rappel, nous dit-on, est établie dans un garage et ne répond nullement aux règles élémentaires de fabrication de tels produits. Cette dernière est située dans une localité à l'est d'Oran où les pratiques commerciales illégales sont légion, telle la chocolaterie clandestine évoquée. L'on saura, par ailleurs, que l'abattage clandestin est aussi monnaie courante et ce, en l'absence des règles d'hygiène élémentaires.