Un communiqué de la présidence de la République annonce que le président de la République de Hongrie, Laszlo Solyom effectuera une visite officielle en Algérie du 2 au 4 juin en cours. On estime que la Hongrie, qui est à la recherche de fournisseur de gaz, entamera des discussions sur ce sujet, l'Algérie étant l'un des fournisseurs les plus fiables de l'Union européenne dont la Hongrie est membre. Il est bon de savoir que la Hongrie a déjà exprimé son intérêt pour le projet de gazoduc gréco-turc, en cours de construction, et qui doit acheminer du gaz de la mer Caspienne. Le premier ministre hongrois Ferenc Gyurcsany, a indiqué que son pays cherche à contribuer au projet grec et doit coopérer avec les pays qui prévoient de se doter de terminaux gaziers, pour multiplier ses fournisseurs, augmenter sa sécurité énergétique et son indépendance. D'une longueur de 300 kilomètres, dont 209km sur le territoire turc, l'ouvrage reliera les villes de Karacabey en Turquie à celle de Komotini, en Grèce. Il doit être prolongé vers l'Italie en 2011, selon l'accord gréco-italien conclu en janvier dernier. La République de Hongrie est un pays de l'Europe centrale, membre de l'Union européenne, entourée de l'Autriche, la Slovénie, l'Ukraine, la Roumanie, la Serbie, la Croatie et la Slovaquie. Les Hongrois s'appellent eux-mêmes Magyars. Ce pays a longtemps fait partie du bloc soviétique. En effet, le 20 août 1949, le parti communiste abolit officiellement la monarchie hongroise, en proclamant la République populaire de Hongrie. Le dernier roi légal, non régnant, Othon II est, de ce fait, déchu. En 1956, l'insurrection de Budapest et l'annonce du retrait du Pacte de Varsovie fut matée par une intervention militaire de l'Urss. En fait, jusqu'à la fin des années 80, la Hongrie put apprécier son statut particulier parmi les pays du Bloc de l'Est, sous le pouvoir du leader communiste controversé, Janos Kadar. A la fin des années 80, la Hongrie fut à la tête du mouvement pour la dissolution du Pacte de Varsovie.